En 1951, il soutient à l'université de Poitiers, une thèse de droit intitulée La Portée de la citoyenneté française dans les territoires d’outre-mer, qui sera publiée deux ans plus tard.
Sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, il est ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Mamadou Dia, du au . André Guillabert lui succède brièvement à ce poste, qu'il retrouve le . Du au il porte le titre de ministre d'État chargé des Affaires étrangères, des relations avec les Assemblées et de la suppléance du président de la République. Il quitte le gouvernement en 1968. La même année, il est président du Conseil économique et social.
Un de ses enfants, alors étudiant en France, commet un meurtre en 2010 dans un état délirant. Il est déclaré irresponsable de ses actes pour schizophrénie [1].
Publications
La politique étrangère des États africains : ses fondements idéologiques, sa réalité présente, ses perspectives d'avenir, Presses Universitaires de France, Paris, 1963, 168 p.
Le fédéralisme africain : ses principes et ses règles, Présence africaine, Paris, 1972, 167 p. (d'après un cours donné à l'Académie de droit international de La Haye en 1969)
Biographie des leaders politiques sénégalais, Ministère de l'information et des télécommunications, Sénégal, 1961, p. 10
Amady Aly Dieng et Samir Amin, Les premiers pas de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF), 1950-1955 : de l'union française à Bandoung, L'Harmattan, Paris, 2003, 374 p. (ISBN2747544648)