De nouveau ambassadeur du Sénégal en France jusqu'en 1978, il est aussi vice-président de l'Assemblée nationale du Sénégal et député-maire de Saint-Louis, sa ville natale.
Âgé, il assiste aux obsèques de l'ancien président du Sénégal Léopold Sédar Senghor en 2002[5]. En 2007, l'ancien président français Jacques Chirac, dont il était proche, lui rend visite à Saint-Louis à l'occasion de son premier voyage en Afrique après la fin de son mandat[6].
Distinctions
Il est titulaire des décorations suivantes : Grand-croix de l’ordre national, Grand officier de la Légion d'honneur et de l’ordre national du Mérite, Grand-croix de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (Vatican), Commandeur de l’ordre national de la République malgache, de l’ordre royal du Maroc, de l’ordre national de la Côte d’Ivoire, des Palmes académiques, Officier de l’ordre national du Cameroun, de l’ordre national de Guinée, Chevalier de l’Étoile noire et du Mérite agricole[1]
↑Elhadj Ibrahima Ndao, « Décès d’André Guillabert : Saint-Louis perd un de ses derniers domu ndar », Afrique Développement Local, consulté le 3 septembre 2017 [2]
↑Cessation de mandat en application de l'ordonnance no 58-974 du 17 octobre 1958, relative au fonctionnement provisoire des pouvoirs publics
↑Magatte Lô, Sénégal : le temps du souvenir, L'Harmattan, Paris, 1991, p. 96
↑« Le peuple pleure son président », Jeune Afrique, no 2139, 8 janvier 2002, p. 34
↑« Le retour de "l’Africain" », Jeune Afrique, no 2449, 16 décembre 2007, p. 22
Voir aussi
Bibliographie
Discours prononcé le par Me André Guillabert, vice-président faisant fonction de président de l'Assemblée territoriale du Sénégal, à l'occasion du passage à Saint-Louis de M. Jacquinot, Ministre de la France d'Outre-mer, Imprimerie du Gouvernement, Saint-Louis, 1954, 10 p.
Annuaire parlementaire des États d'Afrique noire. Députés et conseillers économiques des républiques d'expression française, Annuaire Afrique, 1962, p. 223