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Ce chant est déjà écrit en 1816 par le prêtre Joseph Mohr (1792-1848) qui est alors coadjuteur à la paroisse de Mariapfarr dans les Alpessalzbourgeoises. En , il arrive à Oberndorf où l'organisteFranz Xaver Gruber (1787-1863) travaille comme enseignant. À la demande de Mohr, Gruber compose la ligne mélodique inspirée du poème avant Noël 1818[2]. La transcription la plus ancienne découverte remonte à l'an 1823, et est conservée au Musée de Salzbourg.
Les raisons de la composition du chant ne sont pas certaines. Une hypothèse est que l'orgue vieillissant de l'église n'étant plus en état, Mohr et Gruber décident alors de créer un chant destiné à être accompagné à la guitare. D'Oberndorf, le chant populaire se répand ainsi dans le monde entier. L'Allgemeine musikalische Zeitung note une représentation au Gewandhaus de Leipzig en 1832. La chanson étant l'une des préférée du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse, sa Staatskapelle de Berlin demande une transcription à l'archi-abbaye Saint-Pierre de Salzbourg et tombe ainsi sur la paternité de Franz Xaver Gruber.
Le , le long du front belge près d'Ypres, quelques soldats allemands allument des bougies et entonnent Douce nuit ; le chant est repris par des combattants anglais[3] et une « Trêve de Noël » s'instaure, pour une journée[4]. Une version de Bing Crosby, chantée durant une émission radio de Noël 1934, devient l'un des singles les plus vendus dans le monde.
Il existe plus d'une centaine de traductions de Stille Nacht, heilige Nacht. En plus de plusieurs versions françaises, on peut citer le Silent Night, Holy Nightanglais, le Astro del Cielitalien et Noche de Paz, noche de amorespagnol, Nozvezh sioul breton, Oíche Chiúin gaélique, Sinte Neuye lorrain, etc.
Stille Nacht, heilige Nacht!
Alles schläft, einsam wacht
Nur das traute, heilige Paar.
Holder Knab' im lockigen Haar,
Schlaf’ in himmlischer Ruh!
Schlaf’ in himmlischer Ruh!
Calme Nuit, sainte nuit
Tout dort ; uniquement veille
Seul le saint couple marié
Gracieux garçon au cheveu bouclé
Dors dans le calme céleste
Dors dans le calme céleste.
Douce nuit, sainte nuit
Dans les cieux l’astre luit
Le mystère annoncé s’accomplit
Cet enfant sur la paille endormi
C’est l’amour infini
C’est l'amour infini.
Une autre version du texte commence par les mots Ô nuit de paix, sainte nuit / Dans le ciel l'astre luit. Elle est, entre autres, endisquée par Céline Dion sur son deuxième album, en 1981. Une autre version de R. Reyon & M. Combre existe également.
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Cinéma
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↑Franz Xaver Gruber (1787-1863), Stille Nacht, heilige Nacht - Franz Xaver Gruber (1787-1863) - Œuvre - Ressources de la Bibliothèque nationale de France, (lire en ligne)