Dirk Stallaert naît le à Bruxelles[2].
Il publie ses premières illustrations dans le magazine flamand Knack, puis un gag dans Kuifje en 1977 ainsi que sa première bande dessinée d'importance Ridder Digest de 1981 à 1982[2]. Puis, il devient l'assistant de Jean-Pol notamment sur Briochon[2] de 1982 à 1992. Il dessine la série De Strangers dans la Gazet van Antwerpen en 1985[2] ainsi que Kitty de 1986 à 1991 pour le même quotidien, il réalise de nombreuses autres travaux.
Après de longues délibérations, en raison de l'arrêt de la série Néron, il décide d'accepter une offre de Merho et d'œuvrer comme dessinateur de sa série De Kiekeboes en 2003[2].
En outre, il dessine deux bandes dessinées humoristiques basées sur des scénarios d'Urbanus : à savoir Plankgas en Plastronneke et Mieleke Melleke Mol[2] en 2004.
Après trois ans de Kiekeboe, Stallaert quitte Merho fin pour intégrer le Studio Vandersteen comme dessinateur à partir de mais pour lequel il avait déjà dessiné quelques gags pour la nouvelle série Les Blagues de Lambique[2].
De temps en temps, il travaille avec Erik Meynen, notamment pour De Standaard, UNIZO et Fedra où il publie Pakkeman en Poulet[6].
En 2012, Stallaert reprend brièvement De Geverniste Vernepelingskes de Jan Bosschaert, mais dessiner cette série ne lui convient plus[7]. En 2013, se tient une exposition collective au Parlement flamand à Bruxelles où ses originaux sont exposés[8].
En 2018, il lance l'adaptation en bande dessinée d'une série télévisée K3 Roller Disco(nl) publiée chez Standaard Uitgeverij[9].
En 2022, il rend hommage à Bob et Bobette avec l'album Le Joker disparu scénarisé par Ronald Grossey publié aux éditions Standaard. Deux ans plus tard, le même duo fait de même pour cette série bleue avec Onrust in Montmartre [« Troubles à Montmartre »][11].
En 2024, Stallaert participe au reboot de la série de gags érotiquesRooie Oortjes [« Blagues Coquines »]. Bien que que les nouveaux tomes sont pour la plupart des rééditions de gags d'autres auteurs, ils présentent de nouvelles couvertures ainsi que de tout nouveaux gags dessinés par plusieurs artistes, dont Stallaert[12].
Selon Patrick Gaumer, Stallaert, à la production importante, s'inscrit dans la grande tradition de la bande dessinée flamande populaire[6].
Le Joker disparu, De Standaard, Anvers, Scénario : Ronald Grossey - Dessin : Dirk Stallaert - Couleurs : quadrichromie - (ISBN978-90-02-02678-2)
Collectifs
Flash Back[15], Comic! Events, août 1995 Scénario : collectif - Dessin : collectif dont Dirk Stallaert - Couleurs : noir et blanc,
Ce Flash Back a été réalisé en collaboration avec Bédéciné Illzach et édité à l'occasion du 10e festival BD Coxyde ( au ) à 1 500 exemplaires numérotés à la main. Rares textes et titres des séries en deux langues : français et flamand. D/1995/6941/06. Format à l'italienne.
Réception
Prix et distinctions
1987 : prix nouveau talent décerné par la guilde des experts indépendants de bande dessinée belge et le centre flamand de la bande dessinée[16] pour Kitty en Co ;
1992 : prix de la meilleure bande dessinée flamande décerné par la guilde des experts indépendants de bande dessinée belge et le centre flamand de la bande dessinée[16] pour Ninot. 2 - La Princesse de Manhattan partagé avec Hec Leemans ;
1994 : prix de la meilleure bande dessinée flamande décerné par la guilde des experts indépendants de bande dessinée belge et le centre flamand de la bande dessinée[16] pour De How Trilogie partagé avec Marc Sleen ;
(nl) Jan Hoet et Dany Vandenbossche, « Dirk Stallaert », dans De wereld van de strips in originelen [« Le Monde de la bande dessinée en originaux »], Bruxelles, Vlaams Parlement, , 68 p., PDF (OCLC901366732, lire en ligne), p. 20.