Direction centrale des Renseignements généraux

Direction centrale des Renseignements généraux
Histoire
Fondation
Dissolution
Successeur
Cadre
Type
Pays

La direction centrale des Renseignements généraux (DCRG), souvent appelée Renseignements généraux (RG), est un ancien service de renseignement français dépendant de la direction générale de la Police nationale (DGPN). Créés en 1907 sous cette appellation, les RG ont pour principal objectif de renseigner le gouvernement sur tout mouvement pouvant porter atteinte à l'État. Ses agissements secrets et la surveillance qu'ils pratiquent conduisent les RG, à plusieurs reprises, à être accusés de constituer une police politique[1]. En conséquence plusieurs affaires les ont concernés.

Dans un but de rationalisation, les RG et la direction de la Surveillance du territoire (DST) fusionnent le , pour devenir la direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI), et forment à ce titre le plus important service de renseignement intérieur français[2]. Une partie de ses prérogatives est par ailleurs confiée à la nouvelle Sous-direction de l'information générale (SDIG), créée au sein de la direction centrale de la Sécurité publique (DCSP), la branche « courses et jeux » des RG étant, quant à elle, transférée à la direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ).

Alors que la réforme de 2008 avait dissout les Renseignements généraux et dispersé ses effectifs dans différentes administrations, en , le gouvernement Valls a reformé un service des renseignements généraux appelé Service central du renseignement territorial (SCRT) chargé de renseigner le gouvernement sur l'état de l'opinion et les mouvements sociaux. Le rapport parlementaire précise selon plusieurs sources que « les renseignements recherchés concernent tous les domaines de la vie institutionnelle, économique et sociale susceptibles d'entraîner des mouvements revendicatifs ou protestataires »[3]. Le Service central du renseignement territorial (SCRT) reste malgré tout rattaché à la Direction de la Sécurité Publique contrairement à la DCRG qui était une direction à part entière.

En outre, les contestations relatives aux ZAD sont l'une des motivations de cette régénération des Renseignements généraux comme l'indique l'allocution du du ministre de l'Intérieur Manuel Valls en ces termes : « Parallèlement, d'autres menaces doivent être prises en considération, comme celles issues de certains mouvements contestataires animalistes, environnementalistes, anti-nucléaire[4]. »

Histoire

Le décret impérial du crée les premiers « commissaires spéciaux » attachés à la surveillance de l'opinion — ce qui répond alors à une conception typiquement napoléonienne de la police[5]. L'article 7 précise leurs attributions : « surveiller particulièrement l'esprit public des habitants, les opérations de commerce et celles de la conscription, le service des douanes, le mouvement des ports, la ligne des côtes et des frontières, les communications avec l'étranger, les subsistances, la librairie, l'instruction publique, les associations politiques et religieuses et, en général, toutes les parties de l'administration et des services publics[6] ». Les 34 commissariats spéciaux installés aux frontières ou dans des ports disparaissent temporairement après la fin de l'Empire. C'est sur leur modèle qu'est créée en 1835 une « police spéciale » placée auprès des préfets et officiellement chargée de la police des chemins de fer. Les fonctions de cette « police spéciale » sont progressivement élargies au renseignement politique et la lutte contre l'anarchisme (décret du )[7].

Peu après la création en 1907 des Brigades du Tigre — qui devinrent la Police judiciaire — est créée par Célestin Hennion une Brigade des Renseignements généraux. La création d'un tel service s'inscrit dans un climat politique tendu, où la Troisième République fait l'objet de virulentes critiques de divers courants d'oppositions : des royalistes, bonapartistes, des boulangistes, des anarchistes, ou encore divers courants révolutionnaires socialistes[8].

À l'arrivée du Front populaire, ce dernier veut centraliser encore davantage les services de renseignement français, et crée à ce titre en 1937 la Direction des services de renseignements généraux et de la police administrative, qui devient l'année suivante l'Inspection générale des services de renseignements généraux et de la police administrative[9]. Mais un manque de financement met à mal les ambitions de ce nouveau service de renseignement[8] chargé de traquer, à partir de l'entrée en guerre contre l'Allemagne, les membres du Parti communiste alors interdit en France.

L'instauration du régime de Vichy, durant la Seconde Guerre mondiale, voit la réorganisation de la police, et la création, à partir des services des RG, des Brigades spéciales (BS), chargées de collaborer avec les diverses polices nazies (Abwehr, la SD, service de renseignement de la Schutzstaffel (SS), la Sipo, qui regroupant la Gestapo, la Kripo, et la GFP). À la fin de l'occupation, ces services allemands étaient tous regroupés sous la tutelle de la RSHA. Les Brigades spéciales sont spécialisées dans la traque aux « ennemis intérieurs », aux dissidents, aux prisonniers évadés, aux Juifs, et plus tard, aux réfractaires au service du travail obligatoire (STO).

De la Libération à la fin du gaullisme

La fin de la Seconde Guerre mondiale voit la conservation du service de renseignement de la « vie politique, économique et sociale » du pays — avec la surveillance, entre autres, des hippodromes et des établissements de jeux, lieux par excellence où transite beaucoup d'argent[8].

Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale sont très tendues, avec le début de la guerre froide, les conflits coloniaux, et surtout les violences issues de la guerre d'Algérie — mais aussi, divers mouvements sociaux : ainsi, ceux de Mai 68. Les RG bénéficient du soutien appuyé du Ministre de l'Intérieur Raymond Marcellin qui permet une montée en puissance du service dans la France de l'après-Mai 68[10].

La mission principale des RG étant d'informer le pouvoir sur l'état de l'opinion publique, les RG lancent leurs propres sondages dès 1962. Ils sont parmi les seuls à prédire une mise en ballottage du général de Gaulle lors de l'élection présidentielle française de 1965[10]. En 1974, le ministre de l'Intérieur Jacques Chirac commande un sondage aux RG au sujet de la prochaine élection présidentielle. Les services effectuent des simulations et apprennent à Jacques Chirac que Jacques Chaban-Delmas n'aurait aucune chance de victoire contre François Mitterrand, contrairement à Valéry Giscard d'Estaing. Chirac se base sur ce sondage interne des RG pour décider de lâcher Chaban-Delmas et se rallier à Valéry Giscard d'Estaing[10].

Les RG commencent à recruter des femmes tout à la fin des années 1970 et au début des années 1980[10].

De l'alternance de 1981 à aujourd'hui

L'alternance de 1981 et la reprise en main du service par le ministre de l'Intérieur Gaston Defferre modifie le fonctionnement des Renseignements généraux. Alors qu'ils étaient utilisés comme une police politique à la tâche principalement anti-communiste et contre-insurrectionnelle sous le gaullisme et le giscardisme, les RG commencent à traquer également les milices et groupuscules d'extrême-droite[10].

Lors de la Première cohabitation, Charles Pasqua est nommé Ministre de l'Intérieur. Méfiant à l'égard des Renseignements généraux, il préfère utiliser ses propres réseaux afin d'obtenir les informations nécessaires[10].

Le service des RG a fusionné avec la direction de la Surveillance du territoire (DST) le pour devenir la direction centrale du Renseignement intérieur (DCRI)[11] d'un côté et la Sous-direction de l'information générale (SDIG) de l'autre. Environ 80 % du personnel a été affecté à la DCRI, la branche « courses et jeux » de la DCRG étant transférée à la direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ) au sein d'un Service central des courses et jeux (SCCJ). Quant à la Préfecture de police de Paris, sa direction des Renseignements généraux (RGPP), historiquement très particulariste, est demeurée autonome par rapport à cette nouvelle DCRI et s'est vue rebaptiser direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP).

Fin 2009, une réflexion est engagée au ministère de l'Intérieur sur la possibilité de créer une nouvelle direction du Renseignement sur le modèle des anciens RG, qui pourrait être composée à parité de policiers et de gendarmes[12].

En , la SDIG devient le Service central du renseignement territorial (SCRT), toujours rattaché à la direction centrale de la Sécurité publique. Ses missions sont identiques à celles des anciens RG mais elle ne traite plus les affaires de terrorisme. Un certain nombre de gendarmes sont également détachés dans ces services.

En 2017, est créé le Service national des enquêtes administratives de sécurité (Sneas) dont l'objectif est de réaliser "des enquêtes administratives destinées à vérifier, au regard de l'objectif de prévention du terrorisme et des atteintes à la sécurité et à l'ordre public et à la sûreté de l'État, que le comportement de personnes physiques ou morales n'est pas incompatible avec l'autorisation d'accès à des sites sensibles ou l'exercice de missions ou fonctions sensibles dont elles sont titulaires ou auxquelles elles prétendent, ou avec l'utilisation de matériels ou produits présentant un caractère dangereux"[13]. Le Canard enchaîné estime que cette création est une « ressuscitation » des RG[14].

Organisation

La DCRG, avec ses directions zonales, régionales, départementales et ses services d'arrondissement, était forte d'environ 3 450 fonctionnaires, RG-PP exclus (680 hommes), étant divisée en 2007 en quatre sous-directions :

  • la sous-direction de la Recherche, comprenant notamment[évasif] la SNRO, Section nationale de recherches opérationnelles (environ 120 hommes), chargée de la surveillance des groupes à risque, en particulier terroristes[15] ;
  • la sous-direction de l'Analyse, de la Prospective et des Faits de société ; elle comportait une section surveillant la presse, une section surveillant les activités des partis politiques et une section surveillant les syndicats ouvriers et professionnels[16].
  • la sous-direction des Ressources et Méthodes ;
  • la sous-direction des Courses et des Jeux (environ 120 hommes).

Outre ces quatre sous-directions regroupant 7 sections, il existait une huitième section, Enquêtes et Habilitations, située rue aux Ours, dans le 3e arrondissement de Paris.

Les membres des RG étaient assujettis au régime général des fonctionnaires. Ils ne bénéficiaient pas des garanties offertes aux agents de la direction de la Surveillance du territoire couverts par le secret défense (l'anonymat notamment), ce qui n'empêchait pas certains d'être néanmoins habilités, les dossiers étant parfois classés.

Bien que tous les fonctionnaires de la police nationale aient eu une qualification judiciaire (APJ ou OPJ), les agents travaillant aux Renseignements généraux perdaient leur habilitation tant qu'ils exerçaient dans cette direction, à l'exception de ceux appartenant à la sous-direction des jeux et casinos.

Directeurs ou responsables sommitaux

Directeur Début de service Fin de service Grade
Jean France 1907 1913 Chef du service des renseignements généraux de police administrative
Auguste Moreau 1913 1917 Contrôleur général des services de police administrative
Antoine Pierrette 1917 1927 Contrôleur général, chargé de la direction des services de police administrative
Charles Allec 1927 1933 Contrôleur général, chargé de la direction des services de police administrative
Paulin Profizy 1933 1937 Contrôleur général, chargé de la direction des services de police administrative
Jacques Chevreux 1937 1938 Directeur des renseignements généraux
Léon Blanc 1938 1941 Inspecteur général des services de police administrative
Léon Blanc 1941 1941 Inspecteur général, chef du service des renseignements généraux
André Boutemy 1941 1942 Intendant de police, chargé des fonctions de chef des renseignements généraux
André Boutemy 1942 1943 Directeur des renseignements généraux
Paul Escandé 1943 1944 Directeur de la sécurité générale et des renseignements généraux (commissariat à l'Intérieur)
Germain Vidal 1944 1951 Directeur des renseignements généraux
Georges Moulins 1951 1955 Directeur des renseignements généraux
Jean-Émile Vié 1955 1961 Directeur des renseignements généraux
Jules Plettner 1961 1963 Directeur des renseignements généraux
Henri Boucoiran 1963 1968 Directeur des renseignements généraux
Jacques Lenoir 1968 1969 Directeur des renseignements généraux
Jacques Lenoir 1969 1971 Directeur central des renseignements généraux
Louis Morel 1971 1972 Directeur central des renseignements généraux
Eugène Camata 1972 1974 Directeur central des renseignements généraux
Marc Buchet 1974 1977 Directeur central des renseignements généraux
Raymond Cham 1977 1981 Directeur central des renseignements généraux
Paul Roux 1981 1983 Directeur central des renseignements généraux
Pierre Chassigneux 1983 1986 Directeur central des renseignements généraux
Philippe Massoni 1986 1988 Directeur central des renseignements généraux
Jacques Fournet 1988 1990 Directeur central des renseignements généraux
Jean-Jacques Pascal 1990 1992 Directeur central des renseignements généraux
Yves Bertrand 1992 1994 Chef du service central des renseignements généraux
Yves Bertrand 1994 2004 Directeur central des renseignements généraux
Pascal Mailhos 2004 2006 Directeur central des renseignements généraux
Joël Bouchité 2006 2008 Directeur central des renseignements généraux

Critiques et affaires

Les dossiers des poursuites contre des nationalistes corses, comme celui de l'assassinat de Claude Érignac et des poursuites contre Yvan Colonna, et contre des nationalistes bretons dans l'affaire de Plévin, amenèrent régulièrement des critiques contre le travail de la direction centrale des Renseignements généraux[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. « Renseignements généraux : la fin d'un service de police controversé en France », Presse canadienne, (consulté le ).
  2. Le décret no 2008-609 du (J.O. 28 juin) entérine la fusion et fixe la mission de la nouvelle direction.
  3. « Le gouvernement recrée les Renseignements généraux pour mieux suivre les conflits sociaux », sur bfmbusiness.bfmtv.com, (consulté le ).
  4. « Réformes du renseignement / Interventions du Ministre », sur www.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  5. Jean-Marc Berlière et Marie Vogel, « Aux origines de la police politique républicaine », sur Criminocorpus, (consulté le ).
  6. Pierre Lacoste, Le Renseignement à la française, Economica, , p. 21.
  7. Bertrand Warusfel, Contre-espionnage et protection du secret : histoire, droit et organisation de la sécurité nationale en France, Lavauzelle, , p. 14.
  8. a b et c « Historique des Renseignements Généraux », Ministère de l'Intérieur, (consulté le ).
  9. « Renseignements généraux », sur Politique.net (consulté le ).
  10. a b c d e et f Beau, Nicolas., Dans l'oeil des RG, Paris, Robert Laffont, 245 p. (ISBN 978-2-221-22081-8 et 2-221-22081-1, OCLC 1125270238, lire en ligne)
  11. Sophie Louet, « Fusion des "RG" et de la DST le 1er juillet », L'Express, (consulté le ).
  12. Jean-Pierre Thiollet, « Bientôt de nouveaux RG ? », France-Soir, 25 décembre 2009.
  13. Décret n° 2017-668 du 27 avril 2017 portant création d'un service à compétence nationale dénommé « service national des enquêtes administratives de sécurité »
  14. « Hollande ressuscite les RG entre les deux tours », Le Canard enchaîné, 10 mai 2017, p. 4.
  15. Nora Lakheal, Agente d’élite. Le récit inspirant d’une enfant de Barbès, Max Milo éditions, , 300 p. (ISBN 2315009464), « Le caméléon », p. 207 à 297.
  16. Jean-Marie Pontaut, « Péchenard : "Je ne suis pas le chef des barbouzes" », L'Express,‎ , p. 44 (lire en ligne).

Bibliographie

  • Lucien Aimé-Blanc et Jean-Michel Caradec'h, L'Indic et le commissaire, Éditions Plon, Paris, (ISBN 2-2591-9848-1)
  • Jean-Marc Berlière, « Le service des RG de la Sûreté nationale (RG-SN) », dans Polices des temps noirs : France, 1939-1945, Paris, Perrin, , 1357 p. (ISBN 978-2-262-03561-7, DOI 10.3917/perri.berli.2018.01.1020 Inscription nécessaire), p. 1020-1032
  • Yves Bertrand, Je ne sais rien mais je dirai presque tout, Éditions Plon, 2006
  • Frédéric Couderc, Les R.G. sous l'occupation. Quand la police française traquait les résistants, Éditions O. Orban, Paris, 1992
  • Alexis Deprau, « La réorientation des Renseignements généraux », dans Mathieu Conan et Béatrice Thomas-Tual (coord.), Annuaire 2016 du droit de la sécurité et de la défense, Mare et Martin, 2016, p. 393-404
  • Brigitte Henri, Histoire secrète des RG, Flammarion, 2017
  • Jean-Louis Loubet del Bayle, Police et politique. Une approche sociologique, Paris, L'Harmattan, 2006
  • Patrick Rougelet, RG, la machine à scandales, Éditions Albert Michel, 1997
  • Francis Zamponi, Les RG à l'écoute de la France, police et politique de 1981 à 1997, La Découverte, 1998

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Read other articles:

Bangunan rektorat dan perpustakaan Universitas Andalas, salah satu contoh penerapan arsitektur brutalis di Indonesia. Brutalisme atau arsitektur brutalis berkembang dari tahun 1950-an hingga pertengahan tahun 1970-an dan merupakan kelanjutan dari pergerakan arsitektur modernis pada awal abad ke-20.[1] Istilah ini berasal dari kata mentah dalam bahasa Prancis, yang mengacu kepada pilihan material Le Corbusier, yaitu béton brut, yang berarti beton mentah.[2][3] Arsitek ...

 

Tripoli Tripoli (bahasa Yunani: Τρίπολη) merupakan sebuah kota di Yunani. Kota ini terletak di bagian selatan. Tepatnya di periperi Peloponnesia. Pada tahun 2001, kota ini memiliki jumlah penduduk sebesar 48.730 jiwa dan memiliki luas wilayah 1.481 km². Kota ini memiliki angka kepadatan penduduk sebesar 33 jiwa/km². Pranala luar http://www.cs.bham.ac.uk/~gkt/www/tripoli.html Diarsipkan 2004-12-17 di Wayback Machine. http://arcadia.ceid.upatras.gr/arkadia/places/trip/tripoli.htm ...

 

Questa voce sull'argomento calciatori turchi è solo un abbozzo. Contribuisci a migliorarla secondo le convenzioni di Wikipedia. Segui i suggerimenti del progetto di riferimento. Sergen Yalçın Yalçın nel 2020 con il Beşiktaş Nazionalità  Turchia Altezza 177 cm Calcio Ruolo Allenatore (ex centrocampista) Squadra  Antalyaspor Termine carriera 1º luglio 2008 - giocatore Carriera Giovanili 1982-1991 Beşiktaş Squadre di club1 1991-1997 Beşiktaş127 (37)1997-199...

Pour les articles homonymes, voir Wang (patronyme). Cet article est une ébauche concernant un peintre chinois. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Wang ShiminPaysage dans la manière de Zhao MengfuNaissance 1592TaicangDécès 1680Prénom social 遜之Noms de pinceau 歸村, 歸村老農, 懦齋, 偶諧道人, 西廬老人, 西田, 西田主人, 烟客, 煙客Activités Peintre, calligraphe, homme po...

 

This article relies excessively on references to primary sources. Please improve this article by adding secondary or tertiary sources. Find sources: Leonardo da Vinci programme – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2011) (Learn how and when to remove this template message) The Leonardo da Vinci programme is a European Commission funding programme focused on the teaching and training needs of those involved in vocational education and trai...

 

† Человек прямоходящий Научная классификация Домен:ЭукариотыЦарство:ЖивотныеПодцарство:ЭуметазоиБез ранга:Двусторонне-симметричныеБез ранга:ВторичноротыеТип:ХордовыеПодтип:ПозвоночныеИнфратип:ЧелюстноротыеНадкласс:ЧетвероногиеКлада:АмниотыКлада:Синапсиды�...

Station in north west England Daisy HillGeneral informationLocationWesthoughton, BoltonEnglandCoordinates53°32′22″N 2°30′55″W / 53.5394°N 2.5153°W / 53.5394; -2.5153Grid referenceSD659048Managed byNorthern TrainsTransit authorityGreater ManchesterPlatforms2Other informationStation codeDSYClassificationDfT category EHistoryOriginal companyLancashire and Yorkshire RailwayPre-groupingLancashire and Yorkshire RailwayPost-groupingLondon, Midland and Scottish Rai...

 

Азиатский барсук Научная классификация Домен:ЭукариотыЦарство:ЖивотныеПодцарство:ЭуметазоиБез ранга:Двусторонне-симметричныеБез ранга:ВторичноротыеТип:ХордовыеПодтип:ПозвоночныеИнфратип:ЧелюстноротыеНадкласс:ЧетвероногиеКлада:АмниотыКлада:СинапсидыКласс:Мле�...

 

此條目需要补充更多来源。 (2021年7月4日)请协助補充多方面可靠来源以改善这篇条目,无法查证的内容可能會因為异议提出而被移除。致使用者:请搜索一下条目的标题(来源搜索:美国众议院 — 网页、新闻、书籍、学术、图像),以检查网络上是否存在该主题的更多可靠来源(判定指引)。 美國眾議院 United States House of Representatives第118届美国国会众议院徽章 众议院旗...

莎拉·阿什頓-西里洛2023年8月,阿什頓-西里洛穿著軍服出生 (1977-07-09) 1977年7月9日(46歲) 美國佛羅里達州国籍 美國别名莎拉·阿什頓(Sarah Ashton)莎拉·西里洛(Sarah Cirillo)金髮女郎(Blonde)职业記者、活動家、政治活動家和候選人、軍醫活跃时期2020年—雇主內華達州共和黨候選人(2020年)《Political.tips》(2020年—)《LGBTQ國度》(2022年3月—2022年10月)烏克蘭媒�...

 

يفتقر محتوى هذه المقالة إلى الاستشهاد بمصادر. فضلاً، ساهم في تطوير هذه المقالة من خلال إضافة مصادر موثوق بها. أي معلومات غير موثقة يمكن التشكيك بها وإزالتها. (أكتوبر 2020) هذه المقالة يتيمة إذ تصل إليها مقالات أخرى قليلة جدًا. فضلًا، ساعد بإضافة وصلة إليها في مقالات متعلقة بها...

 

Фрактура нем. Fraktur Дата основания / создания / возникновения XVI век Имя Latin (Fraktur variant)[1] и latin (variante brisée)[1] Создано на основе Текстура Язык произведения или названия немецкий, датский, норвежский, эстонский, латышский язык, шведский и финский Дат...

Ministerial position in the Government of the United Kingdom Not to be confused with Minister for Civil Service Affairs. United Kingdom Minister for the Civil ServiceRoyal Arms of His Majesty's GovernmentIncumbentRishi Sunaksince 25 October 2022 (2022-10-25)Government of the United KingdomStyleThe Right HonourableMember ofCabinetResidence10 Downing StreetSeatWestminsterAppointerThe KingTerm lengthAt His Majesty's pleasureInaugural holderHarold WilsonFormation1 November 196...

 

1837-38 raids by U.S.-based militias to assist Upper Canadian rebels This article is about the rebellion in Upper Canada. For the rebellion in Lower Canada, see Lower Canada Rebellion. For the Patriot War of East Florida, see Patriot War (Florida). Main articles: Rebellions of 1837–1838 and Upper Canada Rebellion Patriot WarPart of the Rebellions of 1837–1838Battle of the Windmill, PrescottDateJanuary 8, 1838 – December 4, 1838(10 months, 3 weeks and 5 days)LocationGreat ...

 

تعد قارة أفريقيا ثاني أكبر مساحة يابسة على كوكب الأرض وهي بذلك تعد موطنا لمئات من المجموعات الثقافية والعرقية المختلفة ما ينعكس بالتنوع في العديد من تقاليد الطهي المحلية سواء كانت في اختيار المكونات، أو أسلوب الإعداد أو تقنيات الطبخ. وهذه قائمة الأطباق البارزة في تصنيف ال...

Sporting event delegationPanama at the2023 Pan American GamesIOC codePANNOCPanama Olympic Committeein Santiago, Chile20 October 2023 (2023-10-20) – 5 November 2023 (2023-11-05)Competitors51 in 12 sportsFlag bearer (opening)Davis Romero & Hillary HeronFlag bearer (closing)Alberto Gálvez & Laura RestrepoMedalsRanked 16th Gold 2 Silver 1 Bronze 5 Total 8 Pan American Games appearances (overview)1951195519591963196719711975197919831987199119...

 

Reflektivisme adalah istilah payung dalam teori hubungan internasional untuk menyebut pendekatan-pendekatan teoretis yang menolak alasan pilihan rasional untuk setiap fenomena sosial dan positivisme pada umumnya. Istilah ini dipopulerkan oleh Robert Keohane dalam pidato kepresidenannya di International Studies Association pada tahun 1988.[1] Pidato tersebut berjudul International Institutions: Two Approaches dan menjabarkan dua pendekatan besar dalam studi lembaga internasional (dan f...

 

Disambiguazione – Se stai cercando l'omonima competizione sciistica, vedi 3-Tre (competizione sciistica). 3-TreIl Canalone MiramontiStato Italia LocalitàMadonna di Campiglio Discesa libera[1]Partenza2.156 m s.l.m. Arrivo1.706 m s.l.m. Dislivello450 m Lunghezza2.710 m Pendenza max40% Slalom speciale (Canalone Miramonti)[2]Partenza1.725 m s.l.m. Arrivo1.545 m s.l.m. Dislivello180 m Lunghezza470 m Pendenza max80% Pendenza media27% Modifica dati su Wikidata · Manual...

Halaman ini berisi artikel tentang pemeran Kanada. Untuk pemain sepak bola Amerika Serikat, lihat Connor Jessop. Connor JessupJessup pada 2012LahirConnor William Jessup23 Juni 1994 (umur 30)Toronto, Ontario, KanadaKebangsaanKanadaPekerjaanPemeranpenulissutradaraTahun aktif2005–kini Connor William Jessup (lahir 23 Juni 1994) adalah seorang pemeran, penulis dan sutradara asal Kanada.[1][2][3] Ia dikenal karena memerankan Ben Mason pada seri televisi fiksi ilm...

 

Pour les articles homonymes, voir Alvorada (homonymie). Cet article est une ébauche concernant une localité brésilienne. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Alvorada Administration Pays Brésil État Tocantins Langue(s) portugais Fuseau horaire UTC-3 Démographie Population 8 546 hab.[1] (2014) Densité 7,1 hab./km2 Géographie Coordonnées 12° 28′ 48″ sud, 49°&...