Le dialogue Dimitri-Amilakhvari[Note 1] est une nouvelle page des relations entre la France et la Géorgie, ouverte par le président de la République française Emmanuel Macron et la présidente de la Géorgie Salomé Zourabichvili, le à Paris[1],[2].
Les domaines couverts sont non seulement ceux de la politique et du parlementaire, mais aussi ceux de la défense, de la sécurité, de l’économie et du commercial, de la culture et de l’éducatif[4].
Le , à Paris, sous la co-présidence de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères de la République française, et de Davit Zalkaliani ministre des Affaires étrangères de la Géorgie, la première session politique du dialogue est ouverte[5].
Le , à Paris, sous la co-présidence du vice-amiral d’escadre Hervé de Bonnaventure, directeur général adjoint des relations internationales et de la stratégie, et de Lela Chikovani, première vice-Ministre de la Défense, un plan de coopération est signé[6].
Le , à Paris, se tient une réunion entre le MEDEF international et une délégation géorgienne conduite par Genadi Arveladze, vice-ministre de l’Économie et du développement durable de la Géorgie, et Khatia Tsilosani, vice-ministre de l’Environnement et de l’agriculture de la Géorgie : les questions des exportations géorgiennes vers la France (citrons, thé, miel, noisettes et baies) et des investissements français en Géorgie sont abordées, ainsi que celles relatives à la pharmacie et au tourisme[7],[8],[9].
↑La transcription en langue française des patronymes géorgiens a été stable jusqu’à la fin du XXe siècle : les règles constituées par l’intermédiation de la langue russe, confirmées par la Légation de la République démocratique de Géorgie en France (1921-1933) et proches de la prononciation en langue géorgienne, étaient utilisées sans exception ; elles le sont encore aujourd’hui par le ministère français des Affaires étrangères et par la plupart des universitaires français s’intéressant à la Géorgie. L’usage a progressivement changé avec l’intermédiation de la langue anglaise et la définition d’une translittération latine proche de la transcription anglaise (2002). Ainsi გიორგი ჯავახიძე donne Guiorgui Djavakhidzé en transcription française et Giorgi Javakhidze en transcription anglaise (et en translittération latine). La transcription en langue française des noms de villes a obéi à une évolution similaire, ოზურგეთი devient Ozourguéti en transcription française et Ozurgeti en transcription anglaise (et translittération latine), avec une difficulté supplémentaire liée au changement de nom de certaines villes durant l’époque soviétique (Ozourguéti s’est appelée Makharadzé durant 70 années).