Delphine de Blic est née en 1973, à Toulouse. Elle étudie la réalisation de films à l'École nationale supérieure Louis-Lumière, à Lyon. Elle réalise des documentaires sur la danse contemporaine ou des créations contemporaines[1]. En 2000, elle passe six mois à photographier un groupe de Gitans dans le Sud de l’Inde et réalise la série photographique Kuravas, peuple gitan[2].
En 2003, elle réalise La trace vermillon, un film autobiographique. Elle dresse le portrait de sa mère. Celle-ci a fait le choix de se consacrer entièrement à une mission humanitaire en Inde. Ses enfants grandissent loin d'elle en France. En 2005-2007, Delphine de Blic est étudiante au Fresnoy[1]. En 2006, elle réalise Tout entière dans le paysage. Ce film est une enquête sur les femmes internées dans les différents camps, au Sud de la France pendant la seconde guerre mondiale[2]. En 2007, elle signe une création vidéo pour Messe un jour ordinaire du compositeur Bernard Cavanna[3].
Depuis les années 2010, elle partage sa vie entre le France et l'Afrique du Sud. À Johannesbourg, elle anime un atelier de cinéma avec les jeunes de Kliptown à Soweto[2]. Elle crée avec eux, le collectif Eat My Dust Project. En 2012, celui-ci réalise Energy means power, un documentaire sur le quartier de Kliptown qui n'a accès ni à l'eau ni à l'électricité[4].
En 2021, elle fonde avec Justine Bourgade Mata-mata films, une société pour produire et diffuser des films engagés dans une démarche paritaire et sociale. Un pourcentage des gains est reversé à des associations de défense du droit des femmes[5].
Documentaires
La Trace vermillon, 82 min, 2003
Tout entière dans le paysage, 58 min, 2006
Messe un jour ordinaire, 2007
La Peau sur la table, 89 minutes, 2010
Energy means power, collectif Eat My Dust Project, 12 min, 2012
Le Caillou dans la chaussure, 59 min, 2016
Prix
prix Sacem du documentaire musical pour La Peau sur la table[2]
Notes et références
↑ a et b« Artiste étudiant », sur Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains, (consulté le )