En 2005, il obtient un master en gestion des affaires étrangères, puis un doctorat en économie sectorielle de l'Université d'État de Tbilissi[2].
Après avoir animé une association de jeunes économistes, il rejoint différents organismes privés et publics (ministère des finances de 2001 à 2003 et Institut des affaires publiques -GIPA- comme professeur)[2].
Ministre
Après avoir été directeur exécutif de l'institut caucasien de recherche économique et social[3], il est nommé ministre du Développement régional et des Infrastructures dans le gouvernement de Bidzina Ivanichvili le [4] et est reconduit dans le gouvernement d'Irakli Garibachvili jusqu'à sa démission afin de préparer les élections locales de Tbilissi[5].
Maire
Le , Davit Narmania conduit la liste du Rêve géorgien qui recueille 46,9 % des suffrages exprimés au premier tour des élections municipales de la capitale géorgienne, contre 27,97 % à la liste du Mouvement national uni dirigée par Nika Melia[6].
Le , sa liste remporte le deuxième tour avec 73,51 % des suffrages[7]. Le , il est élu maire par le nouveau conseil municipal.
Lors de son accession à la mairie, il déclare que les caisses publiques ont été vidées par le précédent parti en place, et particulièrement les fonds réservés aux services de santé et services sociaux[8]. En août 2016, il présente des excuses publiques pour sa réaction agressive face à des offenses portées contre lui sur les réseaux sociaux[9].
En octobre 2017, il ne se représente pas et est nommé ambassadeur de Géorgie en Allemagne[10]. Son mandat à la mairie prend formellement fin le 13 novembre 2017, date à laquelle Kakhaber Kaladze lui succède[11]. En décembre 2017, il pousse sa propre demande d'adhésion à la commission nationale géorgienne de régulation des infrastructures hydrauliques et énergétiques (GNERC)[12].
Références
↑Frédéric Vallier et Angelika Poth-Mögele, Europe 2030 : Les territoires prennent la parole ; Local leaders speak out, Autrement, , 794 p. (lire en ligne)