Enfant de commerçants, Daniel Divry naît le 7 mai 1912 à Saint-Quentin dans l'Aisne[1]. Se lançant dans des études de droit, il en obtient une licence en 1934 puis, peu de temps après, un diplôme de l'école des sciences politiques de Paris[2]. Appelé sous les drapeaux en 1935, il effectue son service militaire comme sous-lieutenant au 506e régiment de chars de combat de Besançon[3]. Il continue ensuite ses études de droit et, en 1937, obtient un diplôme d'études supérieures de droit public. Devenu clerc dans une étude d'avoué en 1938, il entre ensuite au barreau de Paris en tant qu'avocat stagiaire.
En septembre 1940, il participe à l'expédition de Dakar puis prend part à la campagne du Gabon[1]. Engagé en juin 1941 dans la campagne de Syrie, Daniel Divry prend le commandement de la 1re CACC à la suite de la blessure de Jean Volvey[2]. Équipés de chars Renault R39, Divry et la compagnie rejoignent l'Égypte où ils sont intégrés à la 1re colonne volante du commandant Rémy, elle-même subordonnée à la 8e armée britannique[3]. Participant à la guerre du désert, Divry combat en Libye et en Égypte. Il se distingue le 24 octobre 1942, lors de la seconde bataille d'El Alamein, en contre-attaquant une formation de chars ennemis[1]. Détruisant plusieurs blindés ennemis, il permet aux fantassins d'effectuer une retraite[1].
Après la guerre, désireux de rester militaire, Daniel Divry est intégré dans l'armée d'active avec le grade de capitaine et participe à la guerre d'Indochine[2]. En 1947, il est affecté au SDECE puis en 1948 au secrétariat du ministère des forces armées[3]. En 1950, il travaille pour le secrétariat permanent de la défense nationale puis en 1954, il est affecté au 13e régiment de dragons parachutistes à Castres où il est directeur de l'instruction[3]. De 1955 à 1958, il part pour Israël où il est attaché militaire puis, de retour en France, il devient commandant en second du 7e régiment de cuirassiers[1].
Il quitte l'armée en 1961 avec le grade de lieutenant-colonel et travaille comme attaché de direction dans une entreprise d'électronique[1]. Il maintient cependant le lien avec l'armée et ses anciens camarades en étant président de la section de la Somme de l'association des français libres[3]. Daniel Divry meurt le 16 septembre 2001 à Nanterre et est incinéré[1].