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En six ans, de 2015 à 2021, sa population a diminué de près de 1 700 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 280 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les six départements que comporte la région.
La densité de population du Centre-Val de Loire, 65,9 habitants par kilomètre carré en 2022, est presque deux fois inférieure à celle de la France entière qui est de 107,1 hab./km2 pour la même année.
La croissance démographique régionale (+ 0,32 % par an) dans la décennie quatre-vingt-dix est légèrement plus faible que la moyenne française (+ 0,37 % par an), et le solde migratoire annuel est en forte baisse (0,12 % annuellement). Cette faible croissance masque des disparités locales, l'Indre-et-Loire et le Loiret ayant un taux plus important que le taux national, ceci en relation avec l'expansion démographique des grandes villes de Tours et d'Orléans.
Mouvement naturel de la population
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La fécondité est en forte croissance un peu partout sauf en Indre-et-Loire. On remarque la forte poussée du département d'Eure-et-Loir traditionnellement fort fécond et qui fait partie du quadrilatère de haute fécondité localisé dans la partie nord-ouest de la métropole. L'ensemble de la région dépasse désormais la moyenne nationale. Seul l'Indre-et-Loire, tiré vers le bas par l'agglomération de Tours voit sa fécondité stagner à un niveau assez faible. Il n'en va pas de même du Loiret malgré la présence de l'importante agglomération d'Orléans. Le Loir-et-Cher affiche également des chiffres en très forte progression. Les deux départements du Berry (Cher et Indre), historiquement moins féconds se situaient en 2003 un peu sous la moyenne nationale. La région se rapproche désormais du seuil de remplacement des générations situé vers 2,07-2,08 enfants par femme.
Évolution de la fécondité ces dernières décennies
Dans les années 1960, la région Centre-Val de Loire faisait partie des régions françaises de moyenne fécondité à l'exception du département d'Eure-et-Loir. Les régions à basse fécondité comprenaient l'ensemble des régions du centre et du sud du pays, y compris l'Île-de-France, mais la région centre y occupait une situation intermédiaire ayant même une fécondité un peu supérieure à la moyenne française. À cette époque la zone de haute fécondité formait un vaste croissant appelé "croissant fertile" qui partait du Poitou (Vendée) à l'ouest et remontait en direction de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais en longeant la Manche, comprenant ainsi la Bretagne, les Pays de la Loire et la Normandie, y compris l'Eure-et-Loir voisin. Puis ce croissant s'incurvait vers le sud-est, englobant la Champagne-Ardenne, la Lorraine et la Franche-Comté, en contournant l'Île-de-France par le nord[14].
Depuis lors un phénomène général d’homogénéisation de la fécondité dans les diverses régions de métropole a eu lieu, qui a contribué à rapprocher le taux de la région Centre-Val de Loire de la moyenne nationale. La fécondité a moins baissé là où elle était faible mais a fort baissé là où elle était élevée, et globalement, l’écart entre les régions les plus fécondes et les moins fécondes s’est fortement réduit de ce fait. Ainsi la région Centre-Val de Loire a connu une assez forte baisse de
fécondité entre la fin des années 1960 et les années 1974-1976. Aujourd'hui, comme dans l'ensemble de la France mais de manière plus accentuée, la fécondité a pris un nouvel essor depuis la fin des années 1990[15].
Les données de fécondité postérieures à 2003 sont fort fragmentaires. L'INSEE Bretagne nous révèle cependant qu'en 2005, la fécondité a dépassé le seuil du taux de fécondité de 2,0 dans 5 régions[16], avec en tête les Pays de la Loire. Il s'agit en outre du Nord-Pas-de-Calais, de la Picardie, de la Franche-Comté et - grande première - de la région Centre-Val de Loire dont la fécondité n'a donc pas cessé de croître entre 2000 et 2005 malgré les deux départements du Berry (Indre et Cher) et surtout la Touraine (Indre-et-Loire) quelque peu en retrait.
Répartition des naissances par nationalité de la mère
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Note :
Par immigré on entend quelqu'un résidant en France, né étranger à l'étranger. Il peut être devenu français par acquisition ou avoir gardé sa nationalité étrangère. Par contre le groupe des étrangers est constitué par l'ensemble des résidents ayant une nationalité étrangère, qu'ils soient nés en France ou hors de France. Rappelons que les enfants nés en France de parents étrangers sont étrangers, mais deviennent Français de plein droit à 18 ans, s'ils y résident et y ont résidé de manière continue ou discontinue pendant cinq années depuis l'âge de 11 ans et s'ils ne désirent pas conserver leur nationalité d'origine. Cependant, dès l'âge de 13 ans, les parents peuvent demander la nationalité française pour leur enfant, avec son accord (sous condition d'avoir résidé cinq ans en France depuis l'âge de 8 ans). De plus le mineur de 16 ans accomplis peut faire la demande d'acquisition anticipée de la nationalité sans l'accord de ses parents et sous les mêmes conditions de durée de résidence en France durant cinq années depuis l'âge de 11 ans.
Nombre d'étrangers et d'immigrés en Région Centre-Val de Loire
Au recensement de 1999, les étrangers et les immigrés se répartissaient comme suit en France et en région Centre-Val de Loire :
Répartition en pourcentage de la population immigrée en 1999
En 1999, la région Centre-Val de Loire comptait 121 200 personnes soit 3 % de la population immigrée en France. Ils représentaient 6 % de la population active de la région. Parmi eux, les Portugais et les Marocains étaient les groupes les plus nombreux. Le nombre de Turcs était plus important qu'au sein de la moyenne nationale. Par contre on rencontrait très peu d'Italiens, et les Algériens étaient bien moins représentés qu'au niveau national.
Dans le tableau suivant, 100 % = toute la population immigrée.
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Les chiffres suivants concernent les aires urbaines dans leur extension définie lors du recensement de 1999[21].
En 1999, les trois principales aires urbaines concentraient le tiers de la population de cette région majoritairement rurale. La population se concentre surtout le long de l'axe ligérien et aux confins de l'Île-de-France (grande banlieue parisienne).
Densité de population
En 2021, la densité était de 65,7 hab./km2[POP 1].
1968
50.8
1975
55.0
1982
57.8
1990
60.6
1999
62.3
2010
65.1
2015
65.9
2021
65.7
Répartition par sexes et tranches d'âge
La population de la région est plus âgée qu'au niveau national.
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %[POP 2], soit en dessous de la moyenne nationale (35,1 %[I 1]). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,6 % la même année[POP 2], alors qu'il est de 26,6 % au niveau national[I 1].
En 2021, la région comptait 1 249 210 hommes pour 1 324 093 femmes[POP 3], soit un taux de 51,45 % de femmes, légèrement inférieur au taux national (51,61 %).
Les pyramides des âges de la région et de la France s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la France entière en 2021 en pourcentage[I 1]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,9
7,0
75-89 ans
9,5
16,6
60-74 ans
17,5
20,0
45-59 ans
19,5
18,8
30-44 ans
18,3
18,3
15-29 ans
16,7
18,6
0-14 ans
16,7
Répartition par catégories socioprofessionnelles
La catégorie socioprofessionnelle des retraités est surreprésentée par rapport au niveau national. Avec 31 %[POP 4] en 2021, elle est 4,2 points au-dessus du taux national (26,8 %[I 1]). La catégorie socioprofessionnelle des autres personnes sans activité professionnelle est quant à elle sous-représentée par rapport au niveau national. Avec 14,3 %[POP 4] en 2021, elle est 2,7 points en dessous du taux national (17 %[I 1]).
Population de 15 ans ou plus par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle
↑Le taux de variation de la population 2021 correspond à la somme du solde naturel 2021(−0,0 personnes) et du solde migratoire 2021 (−0,0 personnes) divisée par la population au 1er janvier 2021.
↑ Le taux de natalité 2021 est le rapport du nombre de naissances vivantes en 2021 à la population totale moyenne de 2021.
↑ Le taux de mortalité 2021 est le rapport du nombre de décès, au cours de 2021, à la population moyenne de 2021.