Le curage de nez ou rhinotillexis est l'acte d'extraction de mucus nasal, généralement avec un doigt , qui implique éventuellement ensuite l'ingestion de la glaire ainsi recueillie (rhinotillexophagie[1] ou mucophagie[2]). Cet acte est condamné socialement dans la plupart des cultures[réf. nécessaire].
La fréquence excessive et un besoin incontrôlable de se curer le nez est appelé rhinotillexomanie, comportement excessif qui n'est pas reconnu comme un trouble obsessionnel compulsif[3].
Risques médicaux
L'environnement du nez et les sécrétions séchées que l'on en extrait contiennent de nombreux micro-organismes. Lorsqu'une personne est contagieuse, en cas de rhume ou d'un quelconque virus, il est important de bien laver les mains ou tout objet ayant servi à cette opération. Dans le cas contraire, on risque de propager ces micro-organismes sur d'autres parties du corps ou à d'autres personnes[4],[5].
Chez les animaux
Une étude publiée en 2022 par 6 chercheurs dans le Journal of Zoology[6] indique que cette pratique ne se limite pas aux humains, et est aussi observée chez au moins douze espèces de primates[7].
↑(en) Alan Bellows, Alien Hand Syndrome : And Other Too-Weird-Not-To-Be-True Stories (A Booger A Day Keeps The Doctor Away : A Medical Doctor Describes the Health Benefits of Nose-Mining), Workman Publishing, , 294 p. (ISBN978-0-7611-5225-5, lire en ligne), p. 28–30.
↑(en) « A review of nose picking in primates with new evidence of its occurrence in Daubentonia madagascariensis », Journal of Zoology, (lire en ligne)
(en) James W. Jefferson et Trent D. Thompson, « Rhinotillexomania : psychiatric disorder or habit ? » [« Rhinotillexomanie : trouble psychiatrique ou habitude ? »], The Journal of Clinical Psychiatry, vol. 56, no 2, , p. 56-59 (PMID7852253).