Les Philippines ont été d'abord occupées par des mélanésiens ; aujourd'hui, ceux-ci préservent un mode de vie et une culture très traditionnelle, bien qu'ils soient peu nombreux. Des austronésiens, ou plus précisément des palayo-polynésiens, sont ensuite arrivés dans l'archipel. Leur culture est encore très visible, que ce soit dans le type ethnique, la langue, la nourriture, la danse et presque tous les aspects de la culture en général. Ces Austronésiens commerçaient notamment avec la Chine, l'Inde, le Japon, les îles Ryūkyū, le Moyen-Orient et Bornéo. En conséquence, toutes ces cultures ont aussi laissé leur trace sur celle des Philippines[1],[2],[3],[4],[5].
La colonisation espagnole, qui a duré plus de trois siècles, a profondément marqué la culture nationale. Les Philippines, gouvernées à la fois depuis le Mexique et l'Espagne, ont reçu un peu de la culture de chacun. Leurs influences sont évidentes dans les pratiques religieuses catholiques, telles que les messes et des fêtes. Dans la première moitié du XXe siècle, les Philippines sont devenues un territoire américain : l'influence des États-Unis est sensible dans l'emploi très répandu de la langue anglaise et dans la culture populaire moderne.
Avec 75,5 millions de fidèles en 2011, les Philippines constituent la principale communauté catholique d'Asie.
Les églisescatholiques sont remplies le dimanche. Il y a beaucoup de fêtes catholiques. Nulle part au monde la mort et la résurrection du Christ ne sont célébrées avec un tel mélange de ferveur chrétienne et de joie païenne qu'aux Philippines pendant la « Semana Santa », la semaine sainte.
Une minorité significative à Mindanao et dans l'archipel des Sulu est influencée par les traditions et la culture musulmane.
Les Philippins honorent les héros nationaux qui ont contribué à la formation du nationalisme philippin.
José Rizal (1861-1896) est le plus célébré. Les écrits de ce visionnaire exécuté par les Espagnols ont créé une identité et une prise de conscience nationales. Ses romans Noli me tangere et EL Filibusterismo, lectures exigées pour les étudiants philippins, fournissent des vignettes de la vie coloniale espagnole et donnent un sens d'identité philippine et de continuité historique.
Andrés Bonifacio (1863-1897) a fondé le mouvement indépendantiste Katipunan, une organisation importante lors de la décolonisation.
Marcelo H. del Pilar (1850-1896), poète, romancier et artiste, joua un rôle essentiel dans l'émancipation du peuple philippin et sa libération du joug colonial espagnol.
Ninoy Aquino (1932-1983) est vénéré en tant que martyr de la révolution.
Les athlètes notables et vénérés incluent des champions de boxe tels Flash Elorde et Manny Pacquiao, des champions de billards, tels Efren Reyes et Francisco Bustamante, le champion d'échecs Eugene Torre.
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais de trésor humain vivant.
Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Théâtre aux Philippines : pratiques, public, professionnels, spectacles
Autres scènes : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation
Les arts mineurs de scène, arts de la rue, arts forains, cirque, théâtre de rue, spectacles de rue, arts pluridisciplinaires, performances manquent encore de documentation pour le pays …
Les Jeepneys sont des taxis colectifs, reliques rénovées de la Seconde Guerre mondiale. Omniprésents, ils sont le mode de transport standard dans les secteurs urbains et ruraux. D'autre transport dont le touk-touk