Le drapeau nord-coréen, adopté le , est constitué de bandes bleues et rouge, lesquelles symbolisent respectivement la paix et le socialisme. Les bandes blanches permettent l'association des trois couleurs traditionnelles de la Corée. On la retrouve dans les uniformes des écoliers nord-coréens. À gauche, l'étoile rouge symbolise le communisme. Elle est inscrite dans un disque blanc souvent analysé comme une représentation de l'univers, le yîn et le yáng.
Han désigne un concept coréen qui renvoie à une esthétique de la douleur. Il s'agit d'une conception moderne et rétrospective de l'art traditionnel coréen.
La Corée du Nord a signé le la convention du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les fonctions d'ambassadeur de la république populaire démocratique de Corée (RPDC) auprès de l'UNESCO sont exercées, à Paris, par le délégué général de la RPDC auprès de la République française. L'ensemble des tombes de Koguryo est inscrit depuis 2004 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les monuments et sites historiques de Kaesong y sont inscrits depuis 2013.
Cuisine
La cuisine nord-coréenne est moins épicée que celle de la Corée du Sud, notamment en ce qui concerne le kimchi, plat incontournable de la cuisine coréenne.
Le naengmyeon est une soupe traditionnelle à base de nouilles, de farine de sarrasin, de pomme de terre et de patate douce. Il en existe plusieurs variétés dont les plus réputées sont le mul naengmyeon (originaire de Pyongyang) et le bibim naegmyeon (originaire de Hamhung).
Le sungeoguk est une autre soupe à base de truite. Elle est originaire de Pyongyang. Dans cette ville, ce plat est appelé Taedonggang sungeoguk (soupe de la rivière Taedong).
La ville de Chongju, dans la province du Pyongan du Nord est célèbre pour ses noisettes.
Pyongyang est une chaine de restaurants essentiellement présente en Asie, propriété de l'État de Corée du Nord[2].
L'équipe nationale de football est connue pour avoir été la première équipe d'Asie à se qualifier pour les quarts de finale d'une coupe du monde (c'était en 1966). Elle s'est aussi qualifiée pour le mondial de 2010 mais fut éliminée au premier tour en ne marquant qu'un seul but (contre le Brésil). Elle joue la plupart de ses matches à domicile au stade Kim Il-sung. Les matches importants se disputent au stade du Premier-Mai, le plus grand stade du monde avec 150 000 places environ.
Le taekwondo est l'art martial le plus populaire en Corée du Nord.
Le taux d'équipement en postes de télévision s'élève à 170 postes pour mille habitants. La télévision coréenne compte quatre chaînes : la Télévision centrale coréenne (acronyme anglais : KCT), la Télévision de Mansudae, le Réseau éducatif et culturel coréen (à dominante culturelle) et la Télévision de Kaesong, cette dernière chaîne - créée en 2003 - ciblant un public sud-coréen. Si la mise en valeur des réalisations des dirigeants Kim Il-sung et Kim Jong-Il constitue le trait le plus original pour les observateurs occidentaux, les actualités internationales, la filmographie nord-coréenne et le sport occupent également une place importante dans la programmation des chaînes.
La littérature en Corée du Nord comporte des écrits politiques et révolutionnaires, mais aussi un courant réaliste qui dépeint la vie quotidienne et des auteurs de romans historiques, parmi lesquels Hong Sok-jung.
Deux romans historiques coréens, publiés par des auteurs nord-coréens, ont été récemment[Quand ?] publiés en Corée du Sud :
De style réaliste socialiste, la peinture cherche à immortaliser les faits et gestes des dirigeants, mais comporte également des scènes de nature inspirées de la tradition de la Corée ancienne : les montagnes sacrées et le tigre, disparu du sud de la péninsule dans les années 1930, représentent des thématiques traditionnelles.
Sun Mu, artiste nord-coréen établi en Corée du Sud, s'inspire du réalisme socialiste nord-coréen pour le parodier.
La Corée du Nord encourage l'éducation musicale dans la formation scolaire. Les études musicales peuvent se poursuivre à l'étranger.
La musique est, avec la gymnastique et la danse, l'une des trois principales disciplines mises en valeur dans le festival Arirang (spectacle de masse).
L'usine d'instruments de musique de Pyongyang est l'une des principales unités de production des instruments nord-coréens, notamment ceux traditionnels (kayagum, okryugum, jangsaenap, jodae, tanso, taephiri...)[4].
De nombreux artistes nord-coréens ont été lauréats de prix internationaux, à l'instar de Hwang Un-mi, étudiante nord-coréenne au conservatoire Sainte-Cécile de Rome, lauréate du 13e concours international de chant Giuseppe Di Stefano, en [5].
2014 : le chant traditionnel Arirang dans la république populaire démocratique de Corée[7],
2015 : la tradition de la préparation du kimchi dans la république populaire démocratique de Corée[8],
2018 : La lutte coréenne traditionnelle (Ssirum/Ssireum)[9].
Annexes
Bibliographie
(en) Donald N. Clark, Culture and Customs of Korea, ABC-CLIO/Greenwood, 2000, 232 p. (ISBN978-0-31336-091-6)
Sur les différents courants de la littérature nord-coréenne, voir l'article de Philippe Pons dans le Monde des livres daté du "La voix de la réconciliation coréenne", et consacré au romancier historique Hong Sok-jung.