Cette édition est marquée par le parcours du Cameroun qui devient la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale, grâce à un doublé de son buteur vedette Roger Milla en huitièmes face à la Colombie (2-1). Le parcours camerounais s'arrête en prolongation (3-2) devant l'Angleterre qui est ensuite battue en demi-finale aux tirs au but par l'Allemagne de l’Ouest. C'est à cette occasion que l'attaquant anglais Gary Lineker prononce la célèbre phrase « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne »[1]. L'Argentine la rejoint en finale en disposant de l'Italie sur son terrain du stade San Paolo de Naples 1-1 après prolongation et 4-3 aux tirs au but.
L'Allemagne de l’Ouest remporte la finale le au Stadio Olimpico de Rome face à l'équipe de Diego Maradona sur un penalty transformé par Andreas Brehme en fin de match. L'équipe hôte accroche la troisième place en prenant le meilleur 2-1 sur l'Angleterre dans la « Petite finale », et Totò Schillaci est le meilleur buteur de la compétition dont il est également élu meilleur joueur, avec six réalisations.
L'Italie accueille la Coupe du monde pour la deuxième fois après celle de 1934. Bien organisée d'un point de vue logistique, la compétition reste pourtant l'une des plus tristes de l'histoire sur le plan sportif : jeu fermé, défensif, voire violent.
Toujours aussi réaliste et bien organisée, la sélection allemande se hisse en finale pour la troisième fois d'affilée et remporte sa troisième Coupe du monde (après 1954 et 1974) en prenant sa revanche contre l'Argentine, alors que son pays vit la réunification. Dépité après l'élimination des siens en demi-finale par l'Allemagne[2], le capitaine anglais Gary Lineker livre alors cette savoureuse définition du football : « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. »
L'Italie ne parvient pas à rééditer sa performance de 1934 lorsqu'elle s'était imposée à domicile. Ironie de l'histoire, elle est éliminée en demi-finale à Naples par l'Argentine de Diego Maradona, l'idole locale. Lors de ce match, le public napolitain encouragea plus son idole Maradona que la Squadra. Néanmoins, pour la finale à Rome, le public « maltraita » Maradona et l’équipe d’Argentine :
la bronca s'élève lors des apparitions de Maradona sur l'écran géant du stade ;
le public applaudit quand Maradona prend un carton jaune.
Mais durant cet été 1990, Naples et toute l'Italie n'ont d'yeux que pour un certain Totò Schillaci. Inconnu du grand public au début du tournoi, appelé à rester confiné sur le banc de touche, cet attaquant termine meilleur buteur de la compétition.
La bouffée d'air frais du tournoi est offerte par le Cameroun. Révélations de la compétition, les Lions indomptables et leur attaquant de 38 ans Roger Milla affrontaient dans un match d'ouverture inédit les champions sortants argentins. Le match ayant lieu à Milan, le public a surtout conspué les Argentins et leur star Diego Maradona car ce dernier jouait pour l'ennemi héréditaire le SSC Naples (ce n'est pas la seule fois au cours de ce Mondial que Maradona subit les sifflets puisque ce sera le cas dans tous les stades où l'Argentine a joué jusqu’à la finale (sauf en demi-finale, jouée à Naples), il fut conspué notamment à Turin lors du 8e de finale contre le Brésil lors de l'hymne argentin, avec un stade majoritairement brésilien) . Durant la première mi-temps le Cameroun a bien contenu les assauts argentins. Après un quart d'heure de jeu en seconde période, André Kana-Biyik était exclu. L'avantage numérique ne profitait pas aux Argentins qui encaissèrent le premier but six minutes plus tard, sur une tête piquée de François Omam-Biyik aidé par une petite bévue du gardien argentin Nery Pumpido. L'Argentine serrait le jeu pour tenter d'égaliser mais le Cameroun tenait son exploit même réduit à neuf quand Benjamin Massing reçut un carton rouge à la 89e minute pour un coup violent sur Claudio Caniggia. Puis le Cameroun fait face à la Roumanie dans son deuxième match. La sélection de Roger Milla dans le groupe camerounais avait été controversée. Il avait été un favori dans l'équipe du Cameroun pendant des années, mais il avait maintenant 38 ans. Il était seulement en Italie en raison d'une intervention politique : Paul Biya, le président du Cameroun, avait insisté sur le fait que Milla soit inclus dans l'équipe.
Contre l'Argentine, Milla était seulement apparu pour les dix dernières minutes. Mais dans le match avec la Roumanie, l'entraîneur Valeri Nepomniachtchi du Cameroun l'a fait entrer en jeu a la 58e minute, le score étant alors de 0-0. Cela s'est avéré être un mouvement inspiré, car Milla marqua à deux reprises, laissant exploser sa joie dans un déhanché au poteau de corner. Gavril Balint réduisait la marque pour la Roumanie, mais il était trop tard et le Cameroun tenait sa victoire (2-1) et sa qualification pour les huitièmes de finale. Étonnamment, il fut battu 4-0 dans son dernier match de poule par une Union soviétique désespérée, sans victoire, et tâchant de rester dans le tournoi grâce à la différence de buts. La Roumanie finit deuxième de ce groupe B et l'Argentine fut repêchée pour le second tour au titre de meilleur troisième. Le Cameroun se hissa jusqu'aux quarts de finale, où il se fait éliminer par l'Angleterre[3] au terme d'une prestation héroïque.
Cette édition a également vu la dernière participation de la Tchécoslovaquie, de l'Union soviétique et de la Yougoslavie fortes de toutes les nations respectives qui les composent.
Au cours de la compétition, 238 contrôles antidopage sont effectués. Tous ces tests se révéleront négatifs[4].
Ce groupe voit le retour des États-Unis en Coupe du monde, quarante ans après leur dernière participation. Ils termineront bons derniers avec 3 défaites, 2 buts inscrits et 8 encaissés. L'Autriche est l'un des deux pays à ne pas faire partie des meilleurs troisièmes. L'Italie gagne tous ses matchs et n'encaisse aucun but (elle en marque 4). Les Tchécoslovaques finissent deuxièmes avec 4 points.
Les champions du monde sortants argentins doivent leur qualification uniquement au fait qu'ils fassent partie des meilleurs troisièmes. Le Cameroun termine premier avec 4 points. La Roumanie le suit et devance l'Argentine car elle a marqué plus de buts. Malgré sa victoire sur le Cameroun, l'URSS est éliminée.
Le Brésil remporte le groupe en gagnant tous ses matchs par un but d'écart. Pour sa première participation en Coupe du monde, le Costa Rica fait forte impression en parvenant à se qualifier à la seconde place grâce à ses deux victoires contre l'Écosse et la Suède. L'Écosse est l'un des deux troisièmes de groupe éliminés. La Suède quitte le tournoi sans le moindre point, sa défaite contre le Costa Rica est aussi la seule rencontre de cette édition où l'équipe ouvrant le score perd finalement le match.
Nouveaux venus, les Émirats arabes unis perdent tous leurs matchs et sont éliminés prématurément. L'Allemagne engrange 5 points, après avoir balayé les Émiratis et les Yougoslaves, puis font match nul contre la Colombie. Allemands, Yougoslaves et Colombiens, avec respectivement 5, 4 et 3 points, se qualifient. Il s'agit de la première participation de la Colombie depuis 1962.
Quatrième au Mexique, la Belgique confirme son rang et accède à nouveau au second tour. Assurés d'être qualifiés après deux matchs, les Belges laissent toutefois la première place du groupe aux Espagnols. Ces derniers battent en effet la Belgique, prenant ainsi leur revanche après leur élimination aux tirs au but quatre ans plus tôt contre cette même équipe. L'Uruguay est repêché en tant que meilleur troisième pour la deuxième fois consécutive grâce à un but marqué à la 90e minute lors de la dernière journée contre la Corée du Sud, l'équipe asiatique ayant finalement perdu tous ses matchs.
C'est la première participation de l'Irlande en phase finale et la deuxième de l'Égypte (après la Coupe du monde 1934 qui se déroulait également en Italie). L'Angleterre fait match nul contre l'Irlande et les Pays-Bas, puis gagne contre l'Égypte. Avec trois nuls sur les mêmes scores, l'Irlande et les Pays-Bas partagent la deuxième place à égalité parfaite sur tous les points du règlement. Par tirage au sort, la deuxième place est conservée seule par l'Irlande et la troisième est attribuée aux Pays-Bas, ces derniers se trouvant alors qualifiés parmi les meilleurs troisièmes[8].
Bien que séduisant sur le papier, avec notamment les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, l'Angleterre qui possède le meilleur buteur de la dernière coupe du monde (Gary Lineker), et l'Irlande, qui a disputé un bon Euro deux ans plus tôt, ce groupe est celui qui a produit le moins de spectacle. Un seul match a vu une équipe gagner (l'Angleterre contre l'Égypte), les 5 autres rencontres se soldant sur des scores nuls de 0-0 ou 1-1.
Le déroulement du match Irlande - Égypte (0-0) influencera d'ailleurs la FIFA pour la mise en place de la règle de l'interdiction au gardien de but de prendre de la main une passe en retrait volontaire d'un défenseur et qui sera appliquée à partir de l'Euro 1992. En effet, les Égyptiens multipliaient et abusaient de passes en retrait vers leur gardien, appauvrissant considérablement le jeu de la rencontre.
Les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Un classement comparatif des résultats de chacune des 6 équipes concernées est effectué afin de les départager, selon les critères (dans l'ordre) : plus grand nombre de points obtenus ; meilleure différence de buts ; plus grand nombre de buts marqués.
Le Cameroun devient la première équipe africaine à se qualifier pour les quarts de finale d'une Coupe du monde en battant la Colombie grâce à un doublé de Roger Milla après prolongation.
Pour la première fois depuis 28 ans, la Tchécoslovaquie accède aux quarts de finale en battant le Costa Rica par trois buts d'écart. Tomáš Skuhravý inscrit un coup du chapeau en 70 minutes.
Ce match fut controversé. En effet, le joueur brésilien Branco aurait absorbé un tranquillisant caché dans une bouteille qu'un membre du staff argentin lui avait offert avant la rencontre. Cela n'empêche pas la qualification argentine d'être validée.
Le pays organisateur élimine l'Uruguay 2-0. La Céleste est donc éliminée en huitièmes de finale alors qu'elle avait été repêchée parmi les meilleurs troisièmes, comme en 1986.
La Yougoslavie joue elle aussi une prolongation pour se débarrasser des Espagnols, quarts de finaliste 4 ans plus tôt. Les deux buts du match du temps réglementaire ont été inscrits dans le dernier quart d'heure, puis le but de la prolongation après seulement deux minutes.
L'Angleterre rejoint une fois de plus les quarts de finale en éliminant les Belges, demi-finalistes sortants, sur le plus petit des scores, après prolongation. L'unique but du match est inscrit une minute seulement avant le temps des tirs au but.
Pour sa dernière participation avant l'éclatement du pays, la Yougoslavie est éliminée aux tirs au but par le champion du monde sortant. Durant 120 minutes, aucune équipe ne fit trembler les filets de l'autre.
L'Allemagne participe à sa troisième demi-finale d'affilée en mettant définitivement fin au parcours tchécoslovaque en Coupe du monde. Le futur Ballon d'or 1990 marque sur pénalty.
L'Angleterre met fin à la spectaculaire aventure camerounaise par un match solide gagné après prolongation par trois buts à deux. Les Three Lions participent ainsi à leur première demi-finale depuis 24 ans.
Le champion en titre élimine le pays organisateur aux tirs au but. L'Argentine devient ainsi le troisième champion en titre à retrouver la finale 4 ans après son sacre, à la manière du Brésil en 1962 et de l'Italie en 1938.
L'autre demi-finale se termine également sur un score nul de 1-1 après 120 minutes. La Mannschaft se qualifie après la séance de tirs au but et devient la première nation à disputer trois finales d'affilée.
L'Italie termine sa Coupe du monde chez elle sur une bonne note en arrachant la médaille de bronze face aux Anglais. Schillaci termine meilleur buteur avec 6 réalisations en 7 matchs.
C'est la première fois qu'une affiche d'une finale de Coupe du monde a lieu deux fois, et qui plus est deux fois d'affilée. Défaite quatre ans plus tôt par l'Argentine, l'Allemagne prend sa revanche et s'impose par le plus petit des scores grâce à un penalty contesté par les Argentins et sifflé en fin de match[10]. C'est la première finale où le gagnant garde ses cages inviolées, ce qui sera par ailleurs le cas lors des trois finales suivantes (1994, 1998 et 2002). C'est également la première fois que le tenant du titre est battu en finale. Beckenbauer devient le deuxième entraîneur à remporter le titre mondial après l'avoir gagné en tant que joueur (après le Brésilien Mário Zagallo en 1958 et 1962 en tant que joueur puis en 1970 en tant qu'entraîneur).
La Coupe du monde 1990 fut la plus pauvre au niveau de la moyenne de buts par matchs, avec 115 buts inscrits, pour une moyenne de 2,21 buts par match.
Comme en 1970 (Allemagne de l'ouest, Brésil, Italie, Uruguay), le dernier carré regroupe quatre champions du monde (Allemagne, Angleterre, Argentine, Italie).
L'Irlande atteint les quarts de finale sans avoir remporté le moindre match et en ayant seulement inscrit 2 buts (en 5 matchs). Elle a en effet réalisé trois nuls en poule, puis obtenu une qualification aux tirs au but face aux Roumains avant de s'incliner 1-0 face à l'Italie.
Pour la deuxième fois d'affilée, l'Uruguay se qualifie pour les huitièmes de finale en finissant parmi les meilleurs troisièmes du premier tour.
Diego Maradona confirme en 2005 la rumeur qu'un membre du staff de l'équipe argentine aurait offert une bouteille d'eau contenant un somnifère au joueur brésilien Branco, à la mi-temps de Brésil-Argentine.
Cette Coupe du monde est mentionnée dans le feuilleton Heimat 3 d'Edgar Reitz (épisode 2 : Die Weltmeister - Les champions du monde), qui se situe en 1990 au moment de la réunification. Et également dans le film Good Bye, Lenin!, qui se déroule à la fin de la Guerre froide à Berlin-Est. Par l'intermédiaire des acteurs, l'on découvre le quart de finale RFA-Tchécoslovaquie et la demi-finale RFA-Angleterre. Dans le film The Van, c'est le parcours de l'équipe d'Irlande dans la compétition qui est le point de départ de l'intrigue.
Pour la quatrième fois (deux précédents en 1954 et un troisième en 1970) et dernière fois à ce jour en Coupe du monde, un tirage au sort non-éliminatoire a lieu pour départager deux équipes classées à égalité à l'issue d'une phase de poules, l'Irlande et les Pays-Bas, ceux-ci étant parfaitement ex æquo selon tous les points du règlement. Le tirage au sort attribue la place de deuxième à l'Irlande et celle de troisième aux Pays-Bas (le statut de repêché qualifié en tant que meilleur troisième étant acquis au moment de la procédure).
Premières
C'est la première Coupe du monde où deux équipes européennes s'inclinèrent face à une équipe d'Amérique centrale : l'Écosse et la Suède, battues respectivement 1-0 et 2-1 par le Costa Rica.
Les protège-tibias sont obligatoires pour la première fois dans une coupe du monde. Auparavant, leur port était facultatif.
La finale donna elle aussi lieu à quelques premières :
La RFA fut la première équipe à disputer trois finales de coupe du monde d'affilée : défaites en 1982 et 1986, et victoire en 1990. Le Brésil rééditera cette performance mais avec plus de succès (victoire en 1994 et 2002, défaite en 1998).
Première fois que la finale opposa les mêmes équipes que celle de l'édition précédente : en 1986, les Argentins s'étaient imposés 3-2 face aux Allemands.
Pour la première fois en finale, moins de trois buts sont marqués, le champion du monde marque moins de deux buts et le vaincu n'inscrit pas le moindre but. Bodo Illgner (All) devient le premier gardien de but à préserver son but inviolé. Cela se reproduira en 1994, 1998, 2002, 2010 et 2014.
Le Cameroun devient la toute premiére nation africaine de football á atteindre les quarts de finale d'une Coupe du monde.
Dernières
Ce fut la dernière Coupe du monde où les gardiens furent autorisés à saisir le ballon à la main après une passe en retrait volontaire d'un équipier. La règle de la passe en retrait entra en vigueur lors de la Coupe du monde 1994 où le gardien n'eut plus le droit d'utiliser ses mains, bien qu'elle ait été introduite le 1er juillet1992. C'est le match Égypte-Irlande, où les Égyptiens multiplièrent les passes vers leur gardien, qui influença l'introduction de cette nouvelle règle.
Plusieurs pays furent représentés pour la dernière fois lors de ce mondial, à cause d'événements politiques : la Tchécoslovaquie, qui se scinda en Slovaquie et République tchèque en 1993 (l'équipe de Tchécoslovaquie terminera les éliminatoires de la Coupe du monde 1994 sous la bannière de « Représentation des Tchèques et des Slovaques »), et l'URSS qui se scinda en Russie et en quatorze autres états après la chute du communisme (l'équipe d'URSS terminera sous la bannière de la CEI lors de la phase finale de l'Euro 1992). Un troisième pays est également dans cas : la Yougoslavie, qui éclata à partir de 1991 en plusieurs nations : Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine et Yougoslavie. Cette dernière est rebaptisée en 2003 en Serbie-et-Monténégro puis se divisera de nouveau en 2006 en deux états, la Serbie et le Monténégro. L'équipe de la Fédération yougoslave de football est cependant présente en phase finale de Coupe du monde une dernière fois en 1998 sous le nom de « Yougoslavie » bien qu'elle ne représente alors plus que la Serbie et le Monténégro.
C'est la dernière fois que la victoire rapporte 2 points. Dans l'espoir de favoriser l'attaque et la prise de risques, et pour augmenter le nombre de buts marqués, la FIFA met en effet de côté le barème historique et expérimente la victoire à 3 points lors du mondial 1994.
Du côté disciplinaire, c'est la dernière fois qu'un joueur est sanctionné d'un match de suspension après deux cartons jaunes reçus au cours du tournoi. En 1994, les cartons jaunes reçus lors des matchs de poule sont ignorés à partir des huitièmes de finale, tous les joueurs repartant donc à « zéro carton » après le premier tour. Par exemple, si ce système avait existé lors de ce mondial, Claudio Caniggia aurait pu jouer la finale.
C'est la dernière fois que les arbitres portent obligatoirement un équipement noir. À partir de 1994, les arbitres peuvent porter une autre couleur, ce qui leur permet notamment d'être mieux différenciés des équipes dont les couleurs peuvent prêter à confusion (comme l'Écosse qui joue en bleu marine par exemple).
C'est la dernière fois que les joueurs ont le numéro de leur maillot seulement inscrit au dos. Lors de l'Euro 1992, les joueurs voient leur nom inscrit dans le dos et en 1994, leur numéro est également imprimé sur la face avant du maillot.
↑« Dopage : vingt ans déjà », L’Humanité, (lire en ligne)
↑ abcdefghijk et l[Panini sticker album "Italy 1990", p. 2-5]
↑ a et bLe nombre définitif de places allouées à la CONMEBOL (3 ou 4) et à l'OFC (0 ou 1) dépend du résultat du barrage intercontinental entre ces deux zones : le représentant sud-américain, la Colombie, bat le représentant « océanien », Israël (jouant en zone océanienne et non asiatique pour raison politique).
↑Les deux premières participations en tant qu’Allemagne.
↑Le critère disciplinaire apparu en 2018 aurait donné le même résultat en plaçant l’Irlande qui n’avait récolté qu’un carton jaune, devant les Pays-Bas qui en avaient écopé de deux.
↑Place attribuée par tirage au sort. À noter qu'avant le tirage au sort, les équipes à égalité étaient toutes les deux assurées de la qualification pour les huitièmes de finale.