Le Conseil national de la refondation (CNR) est un organisme créé en 2022 par le président de la République françaiseEmmanuel Macron. En , il n'a pas encore débouché sur des mesures concrètes à l'échelle nationale[1].
Historique
Cet organisme doit initialement rassembler les différents acteurs politiques ainsi que des associations et syndicats. Plusieurs organismes, notamment les partis politiques d'opposition et les syndicats à l'exception de la CFDT, la CFTC et l’UNSA, refusent de participer à la première réunion se déroulant à huis clos le au Centre national du rugby à Marcoussis (Essonne)[2]. Ceux-ci craignent que la démarche ne serve à contourner le Parlement ou les syndicats. Ils jugent négativement les précédents du grand débat national ou de la convention citoyenne pour le climat[3].
Le , le président Macron annonce le lancement des consultations du CNR en ligne lors d'une déclaration[5].
En , Le Point juge qu'il manque de notoriété et de soutien des ministères[6], puis note en de la même année qu'il « a fait long feu », faute d'avoir suscité l'enthousiasme espéré[7]. En , L'Opinion estime que le projet « a fait flop[8] ».
Organisation et méthode
Lors du lancement, le Conseil national de la refondation (CNR) invite les citoyens à se saisir de deux thématiques locales : l'école[9],[10] et la santé, ainsi que de thématiques nationales[11][source insuffisante].
Participation
Les partis d'opposition refusent d'y participer, et plusieurs syndicats, partis, et associations d'élus ou organismes professionnels participant à l'instance indiquent leur scepticisme[12].
↑« Les débuts « sans enthousiasme » du Conseil national de la refondation sur l’éducation », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑« L’éducation nationale présente les projets retenus dans le cadre du Conseil national de la refondation », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )