Conde de la Corte

Vue de Jerez de los Caballeros où est situé l'élevage Herederos del Conde de la Corte

Conde de la Corte, qui porte aussi le nom de Herederos del Conde de la Corte (héritiers du comte de la Corte), est un élevage (ganadería) espagnol de toros de lidia du XXe siècle et du début du XXIe siècle et aussi un encaste à l'origine de nombreux autres élevages notamment de Juan Pedro Domecq. Il appartient aux petits-fils du comte, d'où son nom : héritiers du comte de la Corte[1].

Historique

L'origine de l'élevage remonte à 1912. Il est formé par la marquise de Tamarón avec des taureaux de sa ganadería auxquels sont ajoutés des Parladé. Il est revendu huit ans plus tard au comte Mendoza de la Corte. Le comte change les couleurs, le fer et la devise de l'élevage. À sa mort, en 1964, l'élevage revient à son fils, Luis López Ovando, qui laisse la ganadería à ses trois fils, Ignacio, Agustin et Luis Guillermo López Olea.

Identité

La devise est vert, rouge et or. Son ancienneté à Madrid remonte au . La propriété Los Bolsicos se trouve à Jerez de los Caballeros (Badajoz, Communauté autonome d'Estrémadure).

Caractéristiques

Les taureaux du Conde de la Corte sont dotés d'une remarquable bravoure. Ils ont longtemps été les taureaux de combat préférés des matadors vedette. En 1939, six taureaux Conde de la Corte ont été lidiés par Marcial Lalanda, Ortega, et Juan Belmonte dans une corrida interdite à Nîmes[2].

Mais ce n'est plus le cas depuis la prise en charge du troupeau par les héritiers. Frappés de faiblesse, le bétail continue cependant d'attirer les aficionados dans les cycles de ferias de Madrid ou de Pampelune[3].

On note cependant des résultats encourageants depuis un panachage avec le fer de María Olea Villanueva, notamment parmi les novillos combattus au début des années 2000. En 2001, Conde de la Corte faisait encore partie des ganaderías ayant le plus participé avec 18 taureaux fournis[4].

Bibliographie

  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Notes et références

  1. Bérard 2003, p. 413
  2. Bérard 2003, p. 687
  3. Bérard 2003, p. 414
  4. Bérard 2003, p. 1008

Voir aussi