Il commence son apprentissage, en compagnie de Max Niquet[1], avec des taureaux de la manade d'André Rebuffat[2]. Il débute en public dans une corrida sans mise à mort en 1968, face à un taureau de l'élevage Lousthau, à Palavas[3]. Le , il tue son premier taureau dans les arènes de Palavas-les-Flots, arènes où il prendra son alternative le avec pour parrain Ángel Peralta et témoin Rafael Peralta.
En 1971, il fonde le club taurin de Saint-Jean-de-Védas ; il en devient ensuite le président d'honneur[1].
En 1987, sa fille Jeanne, excellente cavalière, membre de l'équipe de France d'équitation, se tue accidentellement. Très marqué par cette mort, Jacques Bonnier, après quelques retours sans conviction, met fin à sa carrière le à Las Ventas, et il participe, la même année à un dernier paseo à Séville.
Il fonde alors un élevage de taureaux de combat dans le Berry, à Vicq-Exemplet ce qui est exceptionnel pour une manade, à laquelle il adjoint en 1995 un élevage de chevaux[4].
Bibliographie
Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN2-221-09246-5)
Notes et références
↑ a et b« Le club taurin l'Encierro et Jacques Bonnier », La Bouvino, no 79, , p. 64