La pièce, d'une durée moyenne d'exécution de treize minutes environ[7], est composée de trois mouvements[4] :
Pastorale – Allant
Romance – Souple
Gigue – Animé
Analyse
Le premier mouvement est une pastorale qui évolue dans la tonalité de sol majeur, « vite brouillée ». L'exposition est construite autour de deux thèmes, « l'un bucolique, l'autre plus acide ». Le premier thème est utilisé pour le développement ainsi que pour la réexposition et la coda[8].
Le deuxième mouvement est une romance aux couleurs de café-concert[8], et s'ouvre sur une cantilène au violoncelle accompagnée de brèves formulesrythmiques aux instruments à vent[6]. Dans une seconde partie, l'instrument soliste « se livre à de pathétiques élans » dans une cadence, bientôt entrecoupée « d'un motif guilleret des vents, qui crée un amusant contraste. Une reprise variée du début se termine par une coda en forme de pirouette »[8].
Le troisième mouvement est une gigue constituée d'une « mosaïque de petites séquences pleines de fantaisie ». Une cadence de violoncelle se fait de nouveau entendre, qui amène « un tourbillonnant épisode conclusif, exploitant le motif principal, et qui termine l'ouvrage dans l'euphorie[8] ».
Discographie
Jacques Ibert : œuvres pour vents, Henri Demarquette (violoncelle), Ensemble Initium, Clément Mao-Takacs (dir.), Timpani 1C1210, 2014.
Rodney Winther, An Annotated Guide to Wind Chamber Music : For Six to Eighteen Players, Miami, Warner Bros Publications, coll. « Donald Hunsberger Wind Library », , 439 p. (ISBN0-7579-2401-8).