En 1962, les quatre communes d'Arnas, de Gleizé, Limas et Villefranche-sur-Saône se regroupent pour former le district de Villefranche-sur-Saône. En 1971, un projet de fusion des communes n'aboutit pas. En 2002, la législation transforme le district en communauté de communes de l’agglomération de Villefranche-sur-Saône[1].
Le , la structure devient enfin une communauté d'agglomération[2], la seule ayant son siège dans le département du Rhône.
Les habitants de la commune de Beauregard étaient grandement intéressés pour rejoindre la CAVIL mais la maire ne le souhaitait pas pour des raisons budgétaires et Frans refuse cette proposition. Par ailleurs, Jassans-Riottier a déjà un pied dans la CAVIL puisque la commune utilisait le réseau de bus de la communauté, Libellule. En outre, la commune de Saint-Georges-de-Reneins, auparavant opposée à intégrer la CAVIL, refuse finalement le 18 septembre 2012 de former une communauté avec Beaujeu et préfère se rapprocher de Villefranche.
L’arrêté préfectoral du 19 décembre 2011 relatif au schéma départemental de coopération intercommunale décide du regroupement des intercommunalités et communes suivantes, malgré d'importantes réticences de certaines d'entre-elles[5] :
Soit un total de 21 communes pour une population de 78 450 habitants. En juillet 2013, le nom de la future communauté et la répartition des sièges au conseil entre les différentes communes est décidée[6].
Par l'arrêté préfectoral du 16 mai 2013, la fusion est entérinée et prend effet le 1er janvier 2014[7] sous le nom de communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône.
Territoire communautaire
Géographie
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La communauté se composaitde quatre communes regroupant 51 030 habitants en 2012 : Villefranche-sur-Saône (35 246 habitants), Arnas (3 316 hab.), Gleizé (7 960 hab.) et Limas (4 508 hab.). La ville de Villefranche-sur-Saône représentait donc 69 % de la population de l’agglomération.
Composition
La communauté d'agglomération regroupait 4 communes :
La communauté d'agglomération était administrée par son conseil communautaire, composé de conseillers municipaux représentant les communes membres répartis comme suit en fonction de leur population[réf. nécessaire] :
- 15 sièges pour Villefranche-sur-Saône ;
- 7 délégués pour Gleizé ;
- 5 délégués pour Arnas et Limas ;
Le président de l'intercommunalité était généralement un des élus de Villefranche-sur-Saône tandis que les vice-présidents étaient les maires des différentes communes.
Liste des présidents
Liste des présidents successifs du district, de la communauté de communes et de la communauté d'agglomération
Afin de financer l'exercice de ses compétences, et comme toutes les communautés d'agglomération, l'intercommunalité percevait la fiscalité professionnelle unique[2] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Depuis le , le réseau STAV se nomme Libellule. Exploité par CarPostal Villefranche-sur-Saône, Il desservait les quatre communes de la CAVIL et la commune associée de Jassans-Riottier. Ce réseau se composait de 5 lignes régulières, 5 lignes à vocation scolaire et d'un service de transport à la demande.
Structures sportives
La CAVIL a construit des équipements sportifs et gère des équipements sportifs qui sont : le gymnase communautaire (Limas), le complexe tennistique (Limas), le centre nautique Le Nautile (Villefranche-sur-Saône), l'espace sportif l'Escale comprenant un palais omnisports et un complexe rugbystique (Arnas) et le gymnase Albert Seguin (Villefranche-sur-Saône).
↑Matthieu Noli, « L'impossible mariage », Le Point, (lire en ligne, consulté le )« D'après les services de la préfecture, ce regroupement présentait plusieurs avantages, dont celui de donner à la Cavil le poids démographique nécessaire pour exister face à l'ogre lyonnais. Las, les présidents des communautés de communes concernées lui ont opposé une fin de non-recevoir, en particulier le maire de Belleville, Bernard Fialaire, qui va accueillir une vaste zone d'activité sur le territoire de sa commune et n'a aucune envie de passer sous la coupe de Villefranche-sur-Saône ».
↑« Jean Picard quitte la scène politique », Le Pays, (lire en ligne, consulté le )« Depuis le 14 avril, Jean Picard n'est plus président de la Communauté d'agglomération caladoise. Non reconduit sur la liste « Ensemble pour Villefranche », il tourne la page de 16 années de vie publique. Ce retraité de 74 ans va se tourner à présent vers des activités plus culturelles ».