Le soir du , une troupe d'une cinquantaine de combattants touaregs commandés par Iyad Ag Ghali arrivent aux abords de Ménaka[1]. Ils se déplacent à dos de chameaux et sont mal équipés, ne disposant comme armes que de cinq fusils Kalachnikov, deux fusils de chasse et des sabres[1].
Les Touaregs tendent d'abord une embuscade, entre Ménaka et Tedjeret, à un convoi de l'ONG humanitaire World Vision International[1]. Ils réquisitionnent leurs quatre véhicules et déposent les six travailleurs humanitaires qui les conduisaient — quatre Maliens et deux américains — dans un des magasins de l'ONG à Ikadewan[1].
Déroulement
Les rebelles poursuivent ensuite leur route vers Ménaka, dont ils attaquent le poste de gendarmerie vers 4 heures du matin. Les gendarmes sont pris par surprise et n'opposent pas de réelle résistance[1]. Les rebelles raflent alors toutes les armes du poste, ainsi que huit autres véhicules de l'ONG World Vision International et de la société italienne Zooconsult[1]. Des fûts d'essence et des vivres de l'Office des produits alimentaires maliens (OPAM) sont également pillés[1]. Les assaillants quittent la ville à l'aube[1].
Pertes
Selon Pierre Boilley, 36 gendarmes maliens auraient été tués lors de l'attaque, tandis que les assaillants ne comptent qu'un blessé[1].
Le journal malien 22 septembre évoque pour sa part un bilan de 14 tués, dont quatre soldats maliens[2].