L'attaque du 1er octobre est rapidement revendiquée par le Cadre stratégique permanent (CSP) qui affirme avoir pris le contrôle du camp[2]. L'armée malienne fait quant à elle état de « combats intenses » dans un bref communiqué publié le jour même, mais ne donne pas plus de précision[4].
D'après RFI, la prise du camp par la CMA est confirmée par des témoins[2] et « les photos et vidéos transmises par le CSP des attaques de Bamba et de Dioura montrent en tout cas que les combattants du CSP se sont à chaque fois et sans équivoque rendu maîtres des lieux »[5].
Après la fin des combats, les rebelles évacuent le camp, en emportant avec eux du matériel militaire[2].
Pertes
Aucun bilan sur les pertes du combat n'est communiqué par l'armée malienne[2]. Le 5 octobre, le CSP annonce un bilan de 25 militaires maliens tués, six faits prisonniers, ainsi que trois blindés de fabrication chinoise — des images filmées par la CMA montrent des VP11(en)[6] — 13 véhicules et deux pièces d'artillerie lourdes capturés[1]. Le CSP indique également que les pertes de ses combattants sont d'un mort et quatre blessés[1].