Les Cocardes sont trois mélodies d'après Cocteau composées en 1919 dont les vers s'enchaînent aux suivants par leurs dernières syllabes, à l'instar de leurs titres[1],[2] :
Pour Poulenc, ces mélodies, dont l'esprit évoque Parade de Satie[1], sont « avant tout très Paris, atmosphère retour de courses »[3]. Le compositeur, qui considérait que c'était son œuvre « la plus Groupe des Six »[6], recommande de « chanter ce cycle sans ironie. L'essentiel, c'est de croire aux mots qui s'envolent comme un oiseau, d'une branche à une autre »[7], et de se représenter « Médrano de 1920, Paris d'avant 1914 (la bande à Bonnot, quoi !), Marseille de 1918 [...]. Je range Cocardes dans mes « œuvres Nogent » avec une odeur de frites, d'accordéon, de parfum Piver »[6].
↑Université de Montréal Observatoire international de la création musicale, Musique et modernité en France (1900-1945), PUM, (ISBN978-2-7606-1989-0, lire en ligne), p. 89-92
(fr) Isabelle Battioni, « Poulenc : Intégrale de la musique de chambre et des œuvres vocales avec instruments », Naxos (8.505222F), 1998 (Lire en ligne) .
Isabelle Werck, Francis Poulenc, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 35), , 176 p. (ISBN978-2-35884-024-8).