L’œuvre est jouée pour la première fois au festival de Strasbourg le par Jean-Pierre Rampal et Francis Poulenc lui-même[3], avec succès dès la création, le mouvement lent étant bissé et la presse écrivant le lendemain que la sonate était « du meilleur Poulenc, et même un peu mieux. Un chant continu, surgissant d'une écriture harmonique d'un constant raffinement. C'est dans la plus grande tradition française, celle qui va de Couperin à Debussy »[1].
Allegretto malinconico, où selon Jean Roy« le dessin mélodique [...] domine, dessin tracé d'un seul élan, par une main singulièrement habile et fervente »[6] ;
Cantilena (assez lent), une cantilène expressive dont la douce beauté et la gravité rappellent la partie chantée par Sœur Constance dans les Dialogues des Carmélites[7] ;
Presto giocoso, sorte de rondo qui « n'est que joyeuse trépidation, sorte de contredanse dont le refrain est incité par un bref et péremptoire sifflement de la flûte »[4].
La durée moyenne d'exécution de la Sonate pour flûte et piano est de douze minutes environ[7].