3 puis 2 canons AA de 100 mm 2 canons AA Bofors 40 mm 4 missiles MM38 Exocet 1 mortier anti-sous-marin quadruple de 305 mm 2 × 3 tubes lance-torpilles de 550 mm
Aéronefs
non (plage arrière aménagée pour appontage et ravitaillement en carburant/combustible d'un hélicoptère léger)
Rayon d'action
7 500 nautiques à 16 nœuds
Autres caractéristiques
Électronique
3 radars, 2 sonars, détecteur de radars et matériels de contre-mesures
Équipage
à l'origine (PCO[1]) : 15 officiers 46 officiers mariniers 153 QM et matelots
Pour leur tonnage, ces 9 avisos-escorteurs (initialement appelés "escorteurs de l'Union Française") possèdent un armement et des moyens de détection (veille surface et ASM) importants.
En temps de paix, leur mission était d'assurer la présence et la souveraineté de la France dans ses départements et territoires d'outre-mer. En temps de guerre, ils devaient escorter les convois de navires de commerce, principalement contre les sous-marins.
Conception
Ces bâtiments disposaient d'une capacité de logement pour une haute autorité et son état-major (Gouverneur de Territoire d'Outre-mer, ou officier général) ou pour une haute personnalité, pour un détachement militaire de 84 hommes (pour une courte durée), compagnie d'infanterie ou commando, et de deux engins de débarquement de type LCPS, faisant partie de la drome de l'unité et pouvant transporter 25 hommes chacun.
Conçus pour naviguer outre-mer, les avisos-escorteurs étaient entièrement climatisés, d'où un confort apprécié, ce qui était loin d'être le cas pour les autres bâtiments contemporains de la Marine nationale.
Une affectation sur un aviso-escorteur était un embarquement recherché par les marins car c'était la garantie de faire campagne outre-mer et de « voir du pays ».
Toutes les unités françaises ont été déclassées au milieu des années 1990. Trois bâtiments ont été vendus à la marine nationale d'Uruguay.
En 1984, le Commandant Rivière subit une refonte pour devenir un bâtiment d'expérimentation. Il ne conservera qu'une seule plateforme triple de tubes lance-torpilles anti-sous-marines de 550 mm et tout le reste de l'armement fut débarqué, remplacé par un unique canon antiaérien de 40 mm et deux mitrailleuses de 12,7 mm.
D'une puissance de 16 000 cv, leur vitesse maximum en service était de 26,5 nœuds (49 km/h).
Sept des neuf unités de cette série étaient propulsées par 4 moteurs Diesel SEMT Pielstick PC12 de 4 000 cv chacun.
Deux autres (le Commandant Bory et le Balny) avaient des machines différentes.
Le Commandant Bory était propulsé par 16 générateurs à piston libre Sigma-Pescara alimentant 2 turbines à gaz. Cette propulsion fragile, au fonctionnement désastreux, a été remplacée lors d'une refonte par 4 moteurs Diesel SEMT Pielstick PC12 de 4000 CV chacun.
La propulsion du Balny de type Combined diesel and gas était expérimentale. Elle associait une turbine à gaz et 2 moteurs Diesel. Le Balny n'avait qu'une seule hélice mais à pas variable.
Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN978-2-35678-056-0).