La C4 est une évolution pour le même prix des modèles précédents Citroën B12, B14, et B15, inspirés notamment des Ford A américaines de l'époque[2]. Elle est présentée au Salon de Paris d'octobre 1928 avec des solutions novatrices par rapport à la concurrence, sous le nom de AC4 et AC6 (AC pour André Citroën), puis de C4 et C6.
Sa silhouette est modernisée, plus grande, plus confortable et plus basse, avec une meilleure tenue de route. La puissance du moteur est accrue de 40 % à 3 000 tr/min, pour une vitesse maximum de plus de 90 km/h. La version Citroën C6 est motorisée par un 6 cylindres Citroën de 2,4 litres pour 45 chevaux, pour plus de 100 km/h de vitesse de pointe, et une consommation de 14 litres aux 100 km, pour concurrencer le marché haut de gamme de l'époque, notamment : Delage, Delahaye, Talbot, Hotchkiss, et la concurrence américaine.
Poste de conduite AC4 cabriolet 1929.
Moteur C4 G camionnette 4cyl. 1767 cm3 réservoir dans le compartiment.
C4 BW 3 - Thermomètre monté sur le bouchon du radiateur.
Elle est fabriquée avec les mêmes moyens sur la chaine des B14. Le bloc-cylindres-carter en fonte est coulé d'une pièce, avec un vilebrequin à trois paliers graissé sous pression. Le carter de la boîte de vitesses est également en fonte et non plus en aluminium, et le châssis est raidi et consolidé par des longerons entretoisés. Une pompe de circulation et un ventilateur derrière le radiateur régularisent le refroidissement. L'allumage par magnéto est lui aussi modernisé avec un système de Delco à batterie et bobine Delco-Rémy américain.
Classement dans le système fiscal et assurantiel français
Le quatre cylindres avait une puissance fiscale de 9 CV. Seuls les derniers stocks restants ont été vendus sous le nom de C4 VIII et ceux-ci ont reçus le moteur moins puissant de la Rosalie avec 8 CV.