Le circuit des Nations de Genève[1] était un tracé urbain long de 4 110 mètres entre le lac Léman et la Place des Nations à Genève, Suisse. Il a accueilli le Grand Prix des Nations, assimilable à une épreuve de Formule 1 et le Grand Prix de Genève, assimilable à une épreuve de Formule 2 ainsi que des épreuves hors championnat.
Les circuits les plus proches étaient Aix les Bains (Circuit du Lac) et Lausanne (Circuit du Léman ou Blécherette). Tous étaient des circuits urbains temporaires. Le Circuit des Nations de Genève attirait des pilotes et des spectateurs locaux mais aussi de France et d'Italie voire d'Angleterre.
Au 36e tour du troisième Grand Prix des Nations (1950), le moteur de la Ferrari 125 d’Ascari explose et perd son l’huile près d’un virage à la fin de l’avenue de la Paix. Luigi Villoresi, lui aussi sur Ferrari 125, ne peut éviter la flaque, il dérape, passe les barrières de sécurité et rentre dans la foule. Trois spectateurs sont tués[3], une vingtaine d’autres sont blessés. Luigi Villoresi est lui aussi blessé à la jambe (fracture). Farina essaye d’éviter la voiture de Villoresi et part en tête à queue, il abandonne.
Cet événement, comme d’autres liés à la pratique de sport automobile sur des circuits urbains inadaptés, motiva les organisateurs à ne pas renouveler l'événement l’année suivante, d’autant plus que Genève avait perdu tout espoir de faire revenir un Grand-Prix de Formule 1.