Christoph Mörgerli naît le à Stäfa. Il est originaire d'une autre commune du canton de Zurich, Schlatt[1].
Après avoir terminé ses études en histoire générale, sciences politiques, littérature allemande et linguistique à l'université de Zurich, il est engagé en 1985 par l'institut d'histoire de la médecine de Zurich en tant que collaborateur scientifique permanent. En 1986, il obtient son doctorat avec une thèse sur le médecin et homme politique Johannes Hegetschweiler[2]. En 1995, il présente un article à la faculté de médecine de l'université de Zurich sur la médecine durant la période Biedermeier[3] et est nommé professeur titulaire en 2001. L'histoire des danses macabres constitue notamment un thème important de ses recherches.
Il est directeur et conservateur du musée de l'histoire de la médecine à l'Université de Zurich jusqu'à son licenciement en 2012[4].
Il est membre d’une corporation zurichoise, la Zunft sur Schmiden.
Il est marié (séparé) et a deux enfants. Il vit à Stäfa.
Le , l'hebdomadaire alémanique Die Weltwoche révèle, sous sa plume l'affaire du chantage sur Alain Berset[5], affaire qui prend de l'ampleur l'année suivante en septembre 2021.
« Affaires Mörgeli »
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En plus de ses activités de député, il est membre du mouvement conservateur Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN). Depuis 2001, Il est en outre chef du comité de programme de l'UDC zurichoise. Dans les médias, il est aussi souvent décrit comme ayant un rôle de maître à penser au sein de la section nationale du parti[6],[7]. Il s'exprime régulièrement publiquement dans les journaux, notamment la Weltwoche et le Berner Zeitung[8].
Positionnement politique
Il appartient à l'aile droite de l'UDC et il est proche de Christoph Blocher[9]. Sa ligne politique en tant que conseiller national durant la 46e législature (de 1999 à 2003)[10] se caractérise d'une part par la demande de réductions fiscales et d'idées basées sur « la loi et l'ordre » (Law and order) comme une armée forte ou une politique d'immigration restrictive et, d'autre part, par le rejet marqué de la libéralisation sociale, l'ouverture de la politique étrangère ou l'engagement du gouvernement dans les domaines tels que l'éducation, la recherche ou la protection de l'environnement. Un élément central de son positionnement politique est la critique du socialisme. Par conséquent, il rejette également catégoriquement toute nouvelle évolution vers un État providence.
↑Christoph Mörgeli: Dr. med. Johannes Hegetschweiler, 1789-1839: Opfer des "Züriputschs", Wissenschafter und Staatsmann zwischen alter und moderner Schweiz. Zürich: Juris-Verlag 1986, (ISBN3-260-05124-4)
↑Christoph Mörgeli: Europas Medizin im Biedermeier aufgrund der Reiseberichte des Zürcher Arztes Conrad Meyer-Hofmeister, 1827–1831. Basel: Schwabe 1997, (ISBN3-7965-1033-7)
↑[1] RTS Info, Christophe Morgeli n'est plus conservateur de musée à Zurich