Il dirige l'écurie malaise de Formule 1Caterham F1 Team à partir du jusqu'au , date de sa démission après le Grand Prix d'Italie.
Biographie
À l'image de nombreux pilotes, Christijan Albers commence sa carrière par le karting. Il décroche le titre de champion des Pays-Bas en 1997. Cette même année, il remporte le championnat national de Formule Ford 1800 et participe même aux « Renault Mégane Marlboro Master Series ». Il s'engage alors dans le championnat d'Allemagne de Formule 3 en 1998. Il remporte le titre dans cette catégorie en 1999 en décrochant six victoires et dix pole positions.
Albers prend part au championnat international de Formule 3000 en 2000 au sein de l'écurie European de Paul Stoddart. Il y obtient des résultats décevants et tient difficilement la comparaison avec son coéquipier Mark Webber. Il s'oriente alors vers le championnat DTM dès 2001. Arrivé dans la discipline en tant que pilote privé, il parvient grâce à ses performances à intégrer l'équipe officielle Mercedes à partir de 2003. Cette année-là, avec 4 victoires, il échoue de peu dans la conquête du titre face au vétéran Bernd Schneider. L'année suivante, bien parti pour prendre sa revanche, il connait une deuxième partie de championnat délicate et se classe finalement troisième.
Parallèlement à sa participation en DTM, Christijan Albers effectue plusieurs tests en Formule 1 pour le compte de l'équipe Minardi. Grâce à l'aide de puissants sponsors, ces tests débouchent sur sa titularisation chez Minardi en 2005. Si la faiblesse de sa monture ne lui permet guère de briller, il parvient tout de même à inscrire des points (les 4 points de la 5e place) à l'occasion du GP des États-Unis, disputé en l'absence des écuries équipées de pneus Michelin. En 2006, il intègre les rangs de l'écurie russo-britannique Midland F1 Racing. Durant l'année, il domine son équipier portugaisTiago Monteiro.
En 2007, Albers reste dans la même équipe, devenue Spyker F1 Team à la suite de son rachat par le constructeur néerlandais. Mais cette saison va s'avérer particulièrement difficile pour lui. Il se fait régulièrement dominer par son nouveau coéquipier, le débutant allemand Adrian Sutil, et commet plusieurs erreurs, dont la plus marquante intervient à l'occasion du GP de France, où lors d'un arrêt aux stands, il redémarre sans attendre le signal de ses mécaniciens, arrachant le tuyau de sa machine à ravitailler. Le 10 juillet, soit deux jours après le GP de Grande-Bretagne, il perd sa place, au motif que l'un de ses partenaires, en mauvaise santé financière, n'a pas tenu ses engagements[1]. En 2008, il fait son retour en DTM sur une Audi de 2006 du Team Futurecom-TME.
Après le rachat de Caterham F1 Team par un consortium de sociétés hélvético-dubaïotes, Albers est nommé directeur général de l'écurie et remplace Cyril Abiteboul, parti chez Renault Sport. Il est secondé par Manfredi Ravetto et conseillé par Colin Kolles. Albers déclare : « Nous sommes conscients de l'énorme challenge qui nous attend et notre objectif est de viser la dixième place du championnat du monde. Nous sommes très impliqués dans le futur de l'équipe et allons nous assurer du fait que le team dispose des ressources nécessaires à son développement et sa croissance pour atteindre tout ce dont il est capable. »[2],[3],[4]. Le , juste après le Grand Prix d'Italie, Albers annonce qu'il quitte ses fonctions pour passer plus de temps avec sa famille ; il est remplacé avec effet immédiat par Manfredi Ravetto[5],[6],[7],[8].