Entre 1986 et 1992, il est directeur administratif et financier, directeur général adjoint et directeur général du chantier naval Secren, Madagascar. Entre 1985 et 1986, il est auditeur junior au sein du chantier naval Sud Marine Enterprise, à Marseille[2].
Entre 1996 et 2002, Christian Ntsay est président du conseil d'administration des établissements touristiques publics SMTH (Hilton) et CCM (Andilana Beach). De 1993 à 1997, il est nommé le directeur général de la compagnie pétrolière Solima, Madagascar. Entre 1992 et 1998 il est coordonnateur national du projet de coopération technique du BIT/PNUD - Entreprendre à Madagascar « Promotion et développement des micro et petites entreprises ».
Il est, de 2002 à 2003, ministre du Tourisme de Madagascar[3] ; il devient ensuite directeur de la section océan Indien de l'Organisation internationale du travail[4].
Entre 1999 et 2007, il est expert international de l'OIT dans les domaines de l'emploi et des entreprises pour le Sénégal, le Cameroun, les Comores, Madagascar, la Mauritanie, la république démocratique du Congo, le Bénin et Maurice.
Maintenu en poste en janvier 2019 par Andry Rajoelina, président de la République nouvellement élu, il remet sa démission au chef de l'État le 19 juillet suivant à la suite des élections législatives, mais il est reconduit une nouvelle fois dans ses fonctions dès le lendemain[6].
Le 9 septembre 2023, il est nommé chef du gouvernement collégial formé par la Haute Cour constitutionnelle de Madagascar, chargé d'assurer l'intérim à la suite de la démission du président Andry Rajoelina[8], qui entérine sa campagne électorale pour l'élection présidentielle de 2023[9]. Réduites à l'expédition des affaires courantes, ce qui exclut, sauf exceptions, de procéder à de nouvelles nominations, les décisions relevant des attributs du président de la République sont prises à la majorité, mais le Premier ministre, qui n'est pas chef de l'État, dispose d'une voix pour les départager en cas d'égalité[10]. En principe, le président du Sénat devait assurer ce poste d'intérim à la tête du gouvernement provisoire, mais ce dernier, Herimanana Razafiahefa, a renoncé à l'exercice de cette fonction[11].
Après la réélection d'Andry Rajoelina, Christian Ntsay lui remet sa démission mais est reconduit dans les fonctions le 4 janvier 2024[12]. Le suivant, il remet de nouveau sa démission au président qui l'accepte[13].
Notes et références
↑« CV Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Christian Ntsay », Sobikamada.com, (lire en ligne, consulté le ).