L'origine du mot Casotto vient du mélange de deux mots italiens "case", maisons et "otto", huit.
En effet,avant que la chartreuse de Casotto soit construite certains ermites vivaient déjà dans huit maisons situées à environ 200 m du lieu de construction de la chartreuse.
Le premier acte disponible est une concession de pâturage dans les montagnes voisines et dans la plaine la plus éloignée mise en place en 1172 par l'évêque d'Asti, qui agit ici grâce à ses prérogatives juridictionnelles dans une vaste zone du sud du Piémont[1].
Les seigneurs de Garessio et la commune, qui font une importante donation en 1183, sont reconnus comme fondateurs. Divers incendies la ravagent par la suite.
En 1199, Casotto est reconnue par le Saint-Siège du fait que c'est elle qui a initié la diffusion cartusienne en Italie[2]. À ce moment-là, Casotto possède quatre granges monastiques : Gartalona, Capella, Mondino et Castellino[3].
Le 16 août 1802, la suppression des ordres religieux et des congrégations est décrétée par le gouvernement de la République française. À partir du 31 août 1802, la procédure d'abolition effective des instituts religieux commence et à partir de décembre 1802, la vie monastique dans la chartreuse est terminée.
Pendant un moment, les bâtiments sont occupés par la verrerieSocietà Venini, Campioni e Polti, basée à Turin[8].
À la suite d'un article du Messagiero Torinese qui décrit l’état déplorable de la chartreuse, Charles-Albert, roi de Sardaigne, achète la demeure. Sur la façade du château on peut voir le chiffre 1754 gravé en chiffres romains. En effet, Bernardo Antonio Vittone, un architecte italien a rénové le château pendant cette année-là.
Le château de Casotto a été transformé en résidence de chasse par le fils de Charles-Albert, Victor-Emmanuel II, roi d’Italie qui y organise des grandes expéditions de chasse. Il y séjourne pendant plusieurs étés avec ses enfants dont la princesse Marie-Clotilde, épouse du frère de Napoléon III.
Depuis l’été de 2020, la mairie de Garessio organise des visites guidées d'une heure où l'on peut visiter plusieurs chambres, le clocher et le cloître où vivaient les ermites. La chapelle et les cuisines sont en cours de rénovation par la région du Piémont.
Moines notables
Prieurs
Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs.
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~1351 : Bonifazio Mercerio, de Mondovi en Piémont, prieur de Bologne en 1349, prieur de Casotto en 1351, dirige la construction de la nouvelle chartreuse de Montello[10].
Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 236.
Barelli, G., «Cartario della certosa di Casotto (1172-1326)», Turin, vol. 179 della Biblioteca Storica Subalpina, Turin, 1957, in-8, XVIII + 662 p.
Beltrutti, G, « Le Certose d'Italia : II Piemonte », Die Kartàuser in Osterreich, t. II, Salzbourg, 1981 (Analecta Cartusiana, 83/2), p. 159.
Anile Jean-Pierre, « Les maisons de Chartreux des origines à la Chartreuse de Pavie », Arts et métiers graphiques, Paris 1983.
(it) Guglielmotti, Paola, « Certosini in Piemonte: una innovazione circoscritta », Il monachesimo italiano nell’età comunale, , p. 139-161 (lire en ligne, consulté le ).
Devaux, Augustin et Van Dijck, Gabriel, Nouvelle Bibliographie Cartusienne : Cartusiana, Grande Chartreuse, 2005, Maisons de l'Ordre, , 785 p..