Durant la Première Guerre mondiale, le gouvernement français l'envoie aux États-Unis afin de rendre un rapport destiné à l'armée française sur les capacités de l'industrie chimique américaine[8]. Ce rapport sera publié dans un livre en 1919[9].
Il fait fortune grâce à ses investissements financiers de long terme (actions de l'entreprise Boeing en 1920, mines aurifères sud-africaines, ...)[10],[11].
Admirateur d’Alfred Nobel, il choisit de mettre sa fortune au service de travaux à caractère scientifique et humaniste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, notamment sur les moteurs du progrès[12], faisant l'objet de comptes rendus dans plusieurs revues scientifiques[13],[14].
Entre 1953 et 1962[15], il fonde et entretient la Revue libérale dont le champ couvre des domaines aussi variés que l’histoire, la philosophie, la politique ou encore l’économie[16].
À sa mort en 1971, Charles Léopold Mayer n’a pas d’héritier et désigne Madeleine Calame, sa secrétaire depuis 30 ans, comme exécutrice testamentaire et administratrice de la future fondation[18]. Après diverses péripéties juridiques et extra-juridiques, la Fondation pour le Progrès de l'Homme est créée en 1982, en Suisse[10],[18],[21],[22]. Depuis 1996, la fondation porte en partie son nom[23]. En 2019, la fondation dispose d'un patrimoine mobilier et immobilier d'environ 400 millions de francs suisses (CHF)[12]. Les revenus annuels de ce patrimoine représentent environ 9 millions de CHF qui sont redistribués[12].
Depuis 1995, par le truchement de sa fondation, le nom de Charles Léopold Mayer est également associé à une maison d'édition française qui édite principalement des ouvrages de sciences humaines et sociales[24].
Œuvre scientifique
Charles Mayer, L'industrie chimique aux États-Unis, Montréal, La Cie de publication de la Patrie, , 291 p. (lire en ligne)
Reyam (pseudonyme de Charles Mayer), Les Principes de Machiavel et la politique de la France, New York, Éditions de la maison française, , 359 p.[25],[26]
Charles Mayer (préf. André Maurois), L'homme ne vaut que par le progrès, New York, Éditions de la maison française, , 401 p.[27]
Charles Mayer (préf. André Maurois), Matérialisme progressiste, Paris, Société Française de Presse, , 181 p. (lire en ligne)[14]
Charles Mayer, L'économie au service du progrès, Paris, Rivière, , 412 p.[28],[29],[30]
↑ ab et cCharles Mayer, L'industrie chimique aux États-Unis [microforme], Montréal : Cie de publication de La Patrie, (ISBN978-0-665-65643-9, lire en ligne)
↑Georg Zerr, R. (Robert) Rübencamp et Charles Mayer, A treatise on colour manufacture : a guide to the preparation, examination, and application of all the pigment colours in practical use, London : C. Griffin, (lire en ligne)
↑(sous la direction de) Audier Serge, L'âge productiviste. Hégémonie prométhéenne, brèches et alternatives écologiques, Paris, « Sciences humaines », La Découverte, (lire en ligne), p. 821-945
« [...] encore dans les années 1950, une petite revue française se réclamant du « néolibéralisme », au sens des années 1930, ne cessait de mettre en avant les risques de différentes substances cancérigènes ou autres. [...] »
↑Cinquantenaire de la societe de chimie biologique (pdf)
↑Garland Downum, « Review of Les Principes de Machiavel et la politique de la France, Reyam », The Annals of the American Academy of Political and Social Science, vol. 233, , p. 230–231 (ISSN0002-7162, lire en ligne, consulté le )
↑Charles Auteur du texte Mayer, La Morale de l'avenir. Préface de Jean Rostand : Charles Mayer, (lire en ligne)
↑Robert Goetz-Girey, « Review of L'économie au service du progrès », Revue d'économie politique, vol. 59, no 3, , p. 387–387 (ISSN0373-2630, lire en ligne, consulté le )
↑Paul Langellier, « Review of L'Économie au Service du Progrès », The French Review, vol. 23, no 6, , p. 507–507 (ISSN0016-111X, lire en ligne, consulté le )
↑R. C., « Review of L'Economie au service du progrès », La Revue administrative, vol. 1, no 4, , p. 109–109 (ISSN0035-0672, lire en ligne, consulté le )
↑J.-C. Margolin, « Review of La Morale de l'Avenir », Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, vol. 149, , p. 252–255 (ISSN0035-3833, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Internet Archive, The Humanist 1953 : Vol 13 Iss 6, American Humanist Association, (lire en ligne)
↑Théodore Quoniam, « Review of La sensation crée la vie », Les Études philosophiques, vol. 16, no 2, , p. 263–264 (ISSN0014-2166, lire en ligne, consulté le )
↑Dale Riepe, « Review of Sensation: The Origin of Life », Philosophy and Phenomenological Research, vol. 22, no 3, , p. 417–418 (ISSN0031-8205, DOI10.2307/2104433, lire en ligne, consulté le )
↑« " L'Homme face à son destin " de Charles Léopold Mayer. », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑A. G., « Review of L'HOMME FACE A SON DESTIN », Revue des Deux Mondes (1829-1971), , p. 312–312 (ISSN0035-1962, lire en ligne, consulté le )