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La commune de Champ-Laurent est située à l'extrémité est du chaînon des Huiles, au pied du mont Fauge, du mont Magnolet et du mont Troncheret.
Seules deux routes départementales desservent la commune : la RD 25 reliant Chamoux-sur-Gelon au Pontet et la RD 23 entre le chef-lieu de Champ-Laurent et La Rochette.
Géologie et relief
Champ-Laurent, située dans le canton de Chamoux-sur-Gelon à 1 000 m d’altitude, est dominée par le mont Fauge (1 337 m). Selon l'inventaire communal de 1998, la forêt occupe 304 hectares sur les 496,59 hectares de la superficie de la commune.
Champ-Laurent est limitrophe de 6 communes que sont Chamoux-sur-Gelon, Montendry, Le Pontet, Bourget-en-Huile, La Table et Villard-Léger. Chamoux et Villard-Léger sont situées au nord et en contrebas dans la plaine du Gelon, Montendry est située sur l'autre versant du mont Fauge sans liaison directe par la route, les autres communes limitrophes étant situées au sud dans la vallée des Huiles.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Alban des Hurtières », sur la commune de Saint-Alban-d'Hurtières à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 274,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , Champ-Laurent est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (82,4 %), prairies (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
La graphie de Champ-Laurent est adoptée par décret du [12].
Le toponyme est composé du terme générique champ (du latincampus) désignant un « terrain plat, plaine, campagne cultivée, champ, terrain, territoire », qui est souvent associé à avec un autre mot, ici le patronymeLaurent[13].
La paroisse est mentionnée au XIVe siècle sous la forme latine Curatus Campi Laurencii[12],[13]. On trouve par la suite les formes Champleurant (1691), Champ-Laurens (1728), puis Champ Laurent (1820)[12]. En 1935, la forme est Champlaurent[13].
La paroisse de Champ-Laurent, mentionnée au XIVe siècle[12],[13], est dédiée à l'archange Michel, avant de se placer sous la protection de saint Blaise[15]. La gestion de la communauté religieuse est placée sous la dépendance de la Collégiale Sainte-Anne de Chamoux[15]. Elle relève de la seigneurie de La Rochette, qui appartient à la famille de Seyssel[15].
Le fief de La Rochette passe aux marquis de Coudrée, en 1754[15]. La communauté est affranchie en 1785 à la suite d'un arbitrage avec le marquis, contre la somme de 1 000 livres[15].
Les habitants de la commune sont appelés les Laurentain(e)s[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 31 habitants[Note 2], en évolution de −20,51 % par rapport à 2015 (Savoie : +3,33 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Antoine Palatis, boxeur français champion de France en 1996 et 2000.
Jacques Bouvier, charbonnier dans la commune au début du XVIIIe siècle, est l'ancêtre en ligne paternelle directe de Jacqueline Kennedy-Onassis, née Bouvier, épouse du 35e président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy.
Pour approfondir
Bibliographie
Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC1202710836), « Champlaurent », p. 226-233
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes : La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558 p. (ISBN978-2-7171-0289-5). ([PDF] lire en ligne)
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ abc et d« Champ », « Laurent », Henry Suter, « Articles « Champ-Laurent » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009 (consulté le ).
↑Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19