C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Le quartier de Mehagne faisait partie de cette entité jusqu'au , date à laquelle il a été rattaché à la commune de Chaudfontaine dans la section d'Embourg.
Démographie
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Origine du nom
Le nom Chênée provient sûrement du mot chênaie, le rapprochement en est d'autant plus facile que le blason de Chênée, avec ses 3 losanges, représente des feuilles de chêne.
Historique
L'existence de la localité est attestée pour la première fois au XIIe siècle dans une charte, sous l'appellation Kesneies. Mais il est aisé de croire que des maisons et des commerces se trouvaient à cet endroit déjà du temps des Gaulois. Au confluent de la Vesdre et de l'Ourthe, la position de Chênée en fait un point de passage quasi obligé pour de nombreuses raisons. Jehan de Sougné, fils de Jehan dit de Chaynée et de Bonne, chevalier en 1270, avoué de Chênée, épouse N. Cossen, fille de Lambert et Aelyx delle Hays, portait de sable à trois rotures d'or (voir Jacques de Hemricourt, tableau p. 205 ,fond de Seny- Heid de Villers).
Autrefois partie du bailliage de Jupille, Chênée ne fut intégrée à la principauté de Liège qu'à partir de 1266 lors du don par l'évêque de Verdun du bailliage de Jupille à Henri de Gueldre alors prince-évêque de Liège. Elle fut érigée en commune sous le régime français. Elle fut intégrée en 1977 à la ville de Liège, lors de la politique de fusion des communes.
Le nom de cette localité est également rattaché au verre, cela est dû à l'existence dès la fin du XVIIIe siècle d'une verrerie (la verrerie Grandchamps spécialisée dans la confection de bouteilles pour l'eau de Spa).
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne).
↑en prononçant la nasale "in": Tchin.nêye /ʧɛ̃.'nɛːj/, forme normalisée correspondant à la forme locale dénasalisée "Tchênêye" /ʧɛː.'nɛːj/, mais on entend(ait) aussi Tchêynêye /ʧɛːj.'nɛːj/, Tchên.nêye /ʧɛːn.'nɛːj/ (Jean Haust, dictionnaire français-wallon), Tchègnêye /ʧɛ.'ɲɛːj/ ou Tchingnêye /ʧɛː.'ɲɛːj/ (Pablo Sarachaga, témoignages oraux au 21e siècle).