Commune de la partie orientale du Segréen, Châteauneuf-sur-Sarthe se situe en rive droite de la Sarthe, sur les routes D 859, Cherré - Daumeray, D 89, Contigné - Étriché, D 108, Brissarthe - Cheffes et D 770, Champigné - Châteauneuf sur Sarthe[2].
La rivière la Sarthe traverse le territoire et une écluse est également présente en ville.
Urbanisme
En 2009 on trouvait 1 322 logements dont 91 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 55 % des ménages en étaient propriétaires[3].
Transports
La commune est également desservie par une ligne d’autobus, la ligne 411, Angers - Châteauneuf-sur-Sarthe - Miré, du réseau interurbain des Pays de la LoireAléop, qui passe par Cantenay-Épinard, Feneu, Champigné, Châteauneuf-sur-Sarthe, Contigné et Miré[4].
Châteauneuf-sur-Sarthe a porté plusieurs noms durant l'histoire. Avant la création de Châteauneuf, l'emplacement du village portait le nom de Séronnes, nom emprunté au prieuré. Le village a ensuite porté les noms de Castrum-Novum puis Castellum-Novum, ou bien encore Château-Nof-sus-Savete[6]. Le nom de Châteauneuf est adopté en 1370 par ordonnance royale, et ne sera changé qu'une seule fois après l'adoption, durant la Révolution, ou la commune porte le nom de Mont-Sarthe[7].
Après Louis Ier de La Trémoïlle[9] vinrent son fils aîné le vicomte de Thouars Louis II (1460-† à Pavie en 1525), père de Charles de Talmont (1485-prédécédé à Marignan en 1515), père de François (1505-1541), qui laissa à ses fils Louis III (1521-1577 ; 1er duc de Thouars) et Claude de Noirmoutier († 1566 ; seigneur de Châteauneuf à partir de novembre 1550 par le partage auquel consentit son frère aîné Louis ; le roi Henri II le fit baron de Châteauneuf le 13 février 1556).
Louis-François Servien, criblé de dettes, voit sa terre de Châteauneuf mise en adjudication le 30 mars 1707 au profit de Jean Goujon (vers 1660-1730), traitant, conseiller-secrétaire du roi, mari en 1683 de Claude-Henriette Donneau de Visé (1659-1737 ; cousine germaine de Jean), qui agrandit et rénove le château à partir de 1709. Lui succède son fils Jean-Prosper Goujon de Gasville et d'Yville (1684-1755), intendant dela généralité de Rouen, époux d'Anne Faucon de Ris : il vend la baronnie le 28 mars 1741 à Sébastien Cohon du Parc de Juvardeil (1681-† le 27 octobre 1741), dont la fille Elisabeth Cohon transmet à son mari Denis-Michel Amelot de Chaillou, marquis de Gué-Péan (1696-1773 ; frère cadet de Jean-Jacques).
Denis-Michel Amelot, colonel du régiment à son nom[réf. nécessaire], devient marquis de Châteauneuf en mars 1750, et il est suivi par son fils Denis-Jean Amelot, 2e marquis de Châteauneuf (1739-1791), frère aîné de l'évêqueSébastien-Michel, conseiller du roi et au Parlement, dernier sgr. de Châteauneuf et de Juvardeil, qui agrandit et embellit le château.
Châteauneuf-sur-Sarthe fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
À la suite du vote des conseils municipaux de Châteauneuf-sur-Sarthe et des Hauts d'Anjou le , la commune de Châteauneuf-sur-Sarthe fusionne avec celle des Hauts d'Anjou le [12]. Elle en devient alors le siège.
Jusqu'en 2014, Châteauneuf-sur-Sarthe est chef-lieu du canton de Châteauneuf-sur-Sarthe, et fait partie de l'arrondissement de Segré[20]. Ce canton compte alors quinze communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Tiercé, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2016, la commune comptait 3 218 habitants[Note 1], en évolution de +6,7 % par rapport à 2010 (Maine-et-Loire : +2,12 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,9 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,9 %, 15 à 29 ans = 16,6 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 16,3 %, plus de 60 ans = 24,1 %) ;
51,5 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 16,6 %, plus de 60 ans = 29,5 %).
Pyramide des âges à Châteauneuf-sur-Sarthe en 2008 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ans ou +
2,1
8,8
75 à 89 ans
12,0
14,6
60 à 74 ans
15,4
16,3
45 à 59 ans
16,6
20,1
30 à 44 ans
19,0
16,6
15 à 29 ans
15,2
22,9
0 à 14 ans
19,7
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[26].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ans ou +
1,1
6,3
75 à 89 ans
9,5
12,1
60 à 74 ans
13,1
20,0
45 à 59 ans
19,4
20,3
30 à 44 ans
19,3
20,2
15 à 29 ans
18,9
20,7
0 à 14 ans
18,7
Enseignement
Il y a quatre établissements scolaires à Châteauneuf-sur-Sarthe[27] :
L'école maternelle et élémentaire Marcel Pagnol, qui est un établissement public ;
L'école maternelle et élémentaire Saint-Joseph, qui est un établissement catholique privé membre de l'enseignement catholique de Maine-et-Loire ;
Le collège Jacques Prévert, qui est un établissement public ;
Le collège Saint-François, qui est un établissement catholique privé membre de l'enseignement catholique de Maine-et-Loire.
Une maison de santé est présente sur le territoire de Châteauneuf-sur-Sarthe, réunissant douze professionnels: trois médecins généralistes, quatre infirmiers, deux orthophonistes, un pédicure-podologue et un ostéopathe[30].
Une maison de retraite (E.H.P.A.D.) est aussi présente sur son territoire.
Tourisme
L'infrastructure touristique de Châteauneuf est composé notamment d'un camping-car parc payant situé sur les bords de Sarthe, mais également de gîtes. La commune possède aussi un musée, la maison de la rivière, qui a fermé ses portes en 2018 avec l'office de tourisme, et qui ouvre occasionnellement et gratuitement, pendant les vacances d'été ou pour les journées du patrimoine.
En 2009, 40 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[3].
Tissu économique
Sur 201 établissements présents sur la commune à fin 2010, 9 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 55 % de celui du commerce et des services et 21 % du secteur de l'administration et de la santé[3].
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF33141105, lire en ligne)
Gérard Boussion et Emma-Özlem Kaya, Châteauneuf, terre d'accueil... une autre vie ailleurs, février 2017
Gérard Galand, Seigneurs de Chateauneuf-sur-Sarthe, décembre 2005
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
↑ a et bBernard Gonzalez, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Les Hauts-d'Anjou », Recueil des actes administratifs spécial no 84 du 26 novembre 2018, , p. 15-17 (lire en ligne [PDF]).
↑IGN et BRGM, Géoportail Châteauneuf-sur-Sarthe (49), consulté le 20 août 2019.