Le Centre national des sciences spatiales ou NSCC (acronyme de National Space Science Center) est un centre de recherche rattaché à l'Académie chinoise des sciences. Depuis une réforme intervenue en 2011, le gouvernement chinois: planification, développement, lancement et gestion opérationnelle .
Historique
L'institut de recherche NSCC est créé en 1958 par l'Académie chinoise des sciences dans le but de développer le premier satellite artificielchinoisDong Fang Hong I. Placé sous la direction du chercheur Jeoujang Jaw, l'institut réalise le modèle d'ingénierie du satellite qui sera confié à l'industrie en vue de la réalisation du modèle de vol lancé le . L'institut de recherche met sur pied et développe le programme de fusées-sondes chinois dont les premiers exemplaires sont lancés entre 1960 et 1965[1].
En 2011 la Chine lance le programme prioritaire stratégique des sciences spatiales qui confie désormais à l'institut de recherche ma responsabilité nationale du développement des missions scientifiques chinoises. Dans le cadre du plan quinquennal en cours plusieurs études de faisabilité sont lancées e cinq missions scientifiques ambitieuses sont programmées : les satellites DAMPE et HXMT dans le domaine de l'astrophysique, QUESS pour les télécommunications quantiques, ShiJian-10 qui embarque des expériences de biologie spatiale et KuaFu qui doit étudier l'influence du Soleil sur l'atmosphère terrestre. NSCC est également chargé dans le cadre de ce programme de définir le contenu des prochaines missions spatiales scientifiques[2]. L'institut de recherche qui s'appelait jusque-là Centre pour les sciences spatiales et la recherche appliquée ou CSSAR prend son nom actuel.
Ressources
NSCC, dont le siège est à Pékin, emploie en 2015 680 personnes dont 299 professeurs ou assistants. Il héberge le centre de recherche météorologique chinois et dispose d'un site de lancement de fusées-sondes dans la province de Hainan[3].
Projets
Missions en cours de développement ou opérationnelles
DAMPE (2015) observatoire spatial des rayons gamma à haute énergie et des rayons cosmiques. Détection de la matière noire