Le Centre culturel de Novi Sad (en serbecyrillique : Културни центар Новог Сада ; en serbe latin : Kulturni centar Novog Sada ; en abrégé : KCNS) est une institution culturelle de Novi Sad, la capitale de la province autonome de Voïvodine, en Serbie. Créé sous sa forme actuelle en 1984, il organise des expositions, des événements littéraires et des festivals ; il propose aussi des programmes de cinémas et d'autres programmes artistiques.
Le centre est installé 5 Katolička Porta, dans le quartier central de Stari grad.
Histoire
Le Centre culturel de Novi Sad est né du croisements de plusieurs traditions culturelles de Novi Sad. Le eut lieu la première manifestation du futur centre, organisée par la « chaire de la Jeunesse » de l'université nationale. Il s'agissait d'un programme intitulé Veče mlade vojvođanske poezije, « la soirée de la jeune poésie de Voïvodine », avec des œuvres de Miroslav Antić, Florika Štefan, Michal Babinka, Branislav Kupusinac, Petar Popović et Miodrag Todorović ; la conférence inaugurale de la soirée Poezija i politika (« Poésie et Politique ») fut prononcée par Lazar Čurčić. La soirée se déroula dans la Maison de la jeunesse (en serbe : Omladinski dom), 3 rue Jovana Subotića, là où se trouve l'actuel Théâtre de Novi Sad. Le premier comité de rédaction était composé d'Ilija Vrsajkov, Boško Petrović, Dejan Poznanović, Jovan Soldatović, Lazar Čurčić, Petar Popović et Mileta Pavlov, qui dirigeait la chaire de la Jeunesse[1].
Le , l'institution prit le nom de Kulturni centar mladih Sonja Marinković et, en 1984, elle reçut sa dénomination actuelle[1].
Programme et festivals
Le centre présente des programmes répartis en 6 grandes catégories : cinéma, musique[2], art[3], conférences[4], scène[5] et section de l'American Corner.
Le Centre culturel de Novi Sad publie la revue Polja, qui a paru pour la première fois en 1955 sous l'égide de la « Tribune de la jeunesse » ; elle s'intéresse à la littérature et à la théorie littéraire[13].
La collection PROSEFEST sont en relation avec le festival du même nom ; on y trouve des auteurs comme la polonaise Olga Tokarczuk, la cubaine Zoé Valdés, le hongrois György Konrád ou le sud-africain Christopher Hope[15]. La collection ANTIĆEVI DANI est également liée à un festival du même nom ; parmi les auteurs concernés, on peut citer Đorđe D. Sibinović ou encore Stevan Tontić[16].
Notes et références
↑ ab et c(sr) « Istorijat », sur kcns.org.rs, Site du Centre culturel de Novi Sad (consulté le ).
↑(sr) « Muzički program », sur kcns.org.rs, Site du Centre culturel de Novi Sad (consulté le ).
↑(sr) « Likovni program », sur kcns.org.rs, Site du Centre culturel de Novi Sad (consulté le ).