L'entrée de la caverne de Saint-Léonard se trouve dans le parc Pie-XII à Saint-Léonard. Un escalier bétonné y donne accès et l'entrée est fermée par une grille solide.
Le développement est de plus de 200 mètres[2] avec une dénivellation de 8 mètres. L'entrée s'ouvre sur une salle rectangulaire d'environ 2 mètres de hauteur sur 3 mètres de largeur et 13 mètres de longueur. Sur ses murs, on distingue nettement la stratification subhorizontale des roches calcaires qui appartiennent au Groupe de Trenton de l'époque Ordovicienne. Les fossiles de ces calcaires ont donc plus de 450 millions d'années[3].
La Société québécoise de spéléologie offre des visites guidées par des guides-spéléologues durant la saison estivale. Les visites se font entre la fin mai et la mi-août.
Histoire
D'après un article publié le dans le journal le Spectateur, la découverte de la caverne Saint-Léonard se situerait entre 1811 et 1812. Toutefois, c'est seulement le qu'un premier homme pénétra dans la caverne pour l'explorer. Depuis, la caverne de Saint-Léonard a été fréquemment visitée par les habitants de la région jusqu'à ce que la municipalité la déclare « site cavernicole », en 1980. Elle est ouverte au public depuis 1981[4] et, en 1988, la Communauté urbaine de Montréal en a fait un « site patrimonial d'intérêt régional ». La grotte a été aménagée pour les visites, qui sont encadrées par la Société québécoise de spéléologie[3].
Le 12 octobre 2017, Daniel Caron et Luc Le Blanc ont découvert une suite à la cavité après désobstruction. Une nouvelle galerie partiellement remplie d'eau ajoute 200 mètres au développement de la cavité[N 1][5]. Avant cette date, le développement connu de la caverne était de 35 mètres.
Dénomination
L'appellation « grotte », qui désigne habituellement une cavité formée par l'action de l'eau, est incorrecte pour cette caverne puisqu'elle aurait une origine glacio-tectonique, un phénomène relativement rare.
Notes et références
Notes
↑En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.