Directeur d'un camp de volontaires bénévoles de 1931 à 1932, il fonde, après l'arrivée au pouvoir des Nazis, avec des collègues et des étudiants, une organisation qui offre à de jeunes chômeurs la possibilité de travailler dans une carrière avec des étudiants. Son espoir était ainsi de les préserver des mouvements de jeunesse de masse du national-socialisme.
En raison de ses activités, il est fiché dès 1933 et fait l'objet de mesures de restriction professionnelle. Pour éviter d'être licencié, il rejoint l'association des juristes allemands nationaux-socialistes (BNSDJ), tout en restant critique du national-socialisme. Il est finalement enrôlé dans la Wehrmacht en 1940, et affecté quatre ans plus tard au service juridique de la Oberfeldkommandantur de Lille, en France.
Il se présente aux élections régionales du , et est élu député au Landtag alors que la CDU remporte, avec 54 % des voix, une majorité absolue de 32 députés sur 60, le SPD se contentant de 20 % des suffrages et 12 sièges. Le chrétien-démocrate Lorenz Bock le remplace à la présidence mais maintient la coalition tripartite, forte de 55 élus, et le nomme vice-président et ministre de la Justice. Reconduit le , lorsque Gebhard Müller succède à Bock, il démissionne le , et renonce deux ans plus tard à son mandat parlementaire.
En 1949, il est élu député fédéral au Bundestag lors des premières élections législatives ouest-allemandes. Il est alors désigné vice-président de l'assemblée et du groupe parlementaire social-démocrate, et président de la commission parlementaire du Statut d'occupation et des Affaires étrangères. Après le scrutin de 1953, il renonce à ses fonctions au sein du groupe SPD et devient pour trois ans vice-président de la commission des Affaires étrangères. En 1955, il fait partie du comité de négociations germano-soviétique, dirigé par Konrad Adenauer et dont les travaux conduisent à l'établissement de relations diplomatiques entre la République fédérale d'Allemagne (RFA) et l'Union soviétique (URSS), et à la libération des prisonniers de guerre allemands. Réélu en 1957, il retrouve les vice-présidences du groupe social-démocrate et de la commission des Affaires étrangères. Il fait partie deux ans plus tard du groupe de députés initiateurs d'une pension de vieillesse, d'invalidité ou de décès pour les députés fédéraux et leurs proches.
Regierung und Parlament, dans: Hermann Wandersleb, Recht, Staat, Wirtschaft, vol. 3, Düsseldorf 1951.
Vier Jahre Erfahrungen mit dem Grundgesetz, dans: Die Öffentliche Verwaltung, 1954, Issue 1, p. 1–3.
Die Opposition als Staatseinrichtung, dans: Der Wähler, 1955, Issue 11, p. 498–506.
Der Abgeordnete zwischen Partei und Parlament, dans: Die Neue Gesellschaft, 1959, Issue 6, pp. 439–444.
Der Deutsche Bundestag in der Verfassungswirklichkeit, dans: Friedrich Schäfer, Finanzwissenschaft und Finanzpolitik, Festschrift für Erwin Schoettle, Tübingen 1964, p. 269–284.
(mit Horst Ehmke und Hans Scharoun), Festschrift für Adolf Arndt zum 65. Geburtstag, Frankfurt am Main 1969.
Der Deutsche Bundestag. Ein Essay, dans: Der Deutsche Bundestag. Portrait eines Parlaments, Pfullingen 1974, p. 12–17.
Das Fundament unserer staatlichen Ordnung, dans: Bekenntnis zur Demokratie, Wiesbaden 1974, p. 11–20.
Demokratie - Die Chance, den Staat zu verwirklichen, dans: Forum Heute, Mannheim 1975, p. 319–325.