C. elata est répandue et abondante dans une grande partie de son aire de répartition en Europe du Nord et centrale, bien qu'elle soit rare et menacée dans le bassin méditerranéen et dans une grande partie du Moyen-Orient. En Iran, elle n'a été trouvée qu'à un seul endroit près de la frontière irakienne[2].
Description
C. elata mesure jusqu'à 120 cm de hauteur et forme des grosses touffes très denses. Sa tige est assez rêche et présente une section triangulaire. La souche, à écailles brun clair, est sans rhizomes horizontaux. Les feuilles sont larges de 3 à 5 mm et aplaties au sommet. Il y a un ou deux épis mâles à fleurs jaunes généralement accompagnés de deux ou trois épis femelles blancs ; les épis sont sans pédoncule. Les fruits sont verts et lisses, munis d'une petite pointe terminale[3].
En Wallonie, cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 6b du décret du modifiant la Loi du de la Conservation de la Nature qui indique (Article 3) que cette espèce est partiellement protégée, étant « menacée d'extinction »[3].
En France, C. elata est classée « espèce vulnérable » (VU) sur la Liste rouge de la Flore vasculaire de Haute-Normandie. Elle est par contre de préoccupation mineure aux échelles nationale, européenne et mondiale[4]. En effet, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) considère que l'espèce est largement répandue, avec des populations stables dans la plupart de son aire de répartition, et qu'elle n'est pas exposée à des menaces majeures[2].