De 1833 à 1848, les cantons de Laroque-Timbaut et de Prayssas avaient le même conseiller général. Le nombre de cantons était limité à 30 par département[1].
Le canton de Prayssas a pour activité dominante l'agriculture : 70 % de la surface du territoire est consacrée aux prairies et cultures, 18 % de la surface est constituée de forêts, et 5 % de vignes, vergers et truffières. Les agriculteurs représentent 18,4 % des actifs (contre une moyenne de 8,3 % dans le département, et 2,7 % au niveau national). De 1988 à 2007, le nombre d'exploitations agricoles est passé de 450 à 316, et la surface moyenne de 27 à 33 hectares. La surface agricole utile a baissé de 6 % entre 2000 et 2007.
Après un état des lieux sous la forme d'une étude paysagère, le canton a défini un plan local d'urbanisme intercommunal, dont l'objectif était de protéger le cadre de vie en trouvant un équilibre entre espaces agricoles et espaces urbanisés. Le plan local d'urbanisme s'est accompagné de l’élaboration du projet d'aménagement et de développement durable qui a eu lieu de mars à juin 2007, (PADD)[11].
↑Pradelle (Jean-Gaston), né à Prayssas, le 30 mars 1846.
Avocat à la Cour d'appel d'Agen.
Professeur de législation au Lycée de cette ville.
Maire de Prayssas.
Président du Conseil d'arrondissement.
Officier d'Académie.
Fit ses premières études chez son père, chef d'institution à Prayssas, qui, à la fin de sa longue carrière dans l'enseignement public, reçut, en récompense de ses services, la croix de la Légion d'honneur.
Entra en quatrième au Lycée d'Agen où il termina ses études après avoir obtenu les prix d'honneur de rhétorique et de philosophie.
Fit ensuite la campagne de 1870-71, sur les bords de la Loire, contre l'Allemagne.
Destiné d'abord au notariat par sa famille, il ne tarda pas, après la guerre, à se consacrer à des travaux plus attachants et plus actifs : il se fit inscrire au barreau d'Agen, où il eut de brillants débuts, et où il a obtenu, depuis, de nombreux succès et notamment de nombreux acquittements en Cour d'assises.
En 1886, ses compatriotes de Prayssas l'envoyèrent au Conseil d'arrondissement d'Agen, après une campagne électorale des plus ardentes, dans laquelle il battit le candidat réactionnaire qu'il remplaça au Conseil d'arrondissement.
Élu, l'année suivante, président de cette Assemblée, il a prononcé depuis cette époque, en cette qualité, de nombreux discours politiques et s'est livré, en temps d'élection, à une active propagande républicaine.
En 1888, il fut élu, par ses compatriotes, conseiller municipal et maire de sa ville natale.
Il a été réélu, en 1892, avec une très forte majorité, conseiller municipal et conseiller d'arrondissement ; et ses collègues lui ont renouvelé ses fonctions de maire de Prayssas et de président du Conseil d'arrondissement d'Agen.
Accessoirement à sa profession d'avocat, il professe, depuis 1881, un cours de législation au Lycée d'Agen, et est officier d'Académie depuis le 31 décembre 1887.