La commune se situe au cœur du pays de Serres. On y retrouve tout type de sol, avec une dominante d'argile à 39 % et de terre limoneuse à 35 %. Les sols sableux constituent enfin 8 % des sols. Les textures principales sont brunifiées et hydromorphes.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2].
En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prayssas à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Lusignan-Petit est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (77,2 %), prairies (18 %), cultures permanentes (2,6 %), forêts (2,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
D107 La départementale 107 en direction d'Agen et de Prayssas.
A62 L'autoroute A62 a une sortie au Passage desservant la ville d'Agen, échangeur n°7 à environ 15 km.
Des bus scolaires font la navette matin et soir vers les villes d'Agen et de Port-Sainte-Marie.
L'aéroport Agen-la Garenne est à 11,6 km.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lusignan-Petit est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Ruisseau de Saint-Martin et la Masse de Prayssas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2009[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[17]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
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Histoire
Le village s'est construit à partir du XVIe siècle et s'est implanté sur un plateau assez étroit délimité par les ruisseaux de Saint-Martin et de la Masse.
Le territoire communal intègre une partie de l'ancienne paroisse de Saint-Martin des Près, église détruite qui était située sur la commune de Madaillan près du lieu-dit Andrens. Il existait dans le village un prieuré dépendant de l'abbaye d'Aurillac en Auvergne, édifice ruiné vers 1566 par les protestants selon le chanoine Durengues.
Le village a été développé vers l'est au XVIIIe siècle, en alignement le long de la départementale 107 reliant Prayssas à Agen, avec notamment la construction de maisons de maître. Le cimetière a été transféré des abords de l'église à un autre emplacement à quelques centaines de mètres à la fin du XIXe siècle.
Regroupement pédagogique intercommunal avec l'école maternelle et primaire de Madaillan qui assure l'éducation jusqu'en CE1 et l'école de Lusignan continue jusqu'en CM2 (une navette scolaire permet aux élèves des deux villages d'accéder aux écoles).
Le collège se trouve sur les communes de Port-sainte-Marie, ceux de Madaillan partent sur Agen.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 363 habitants[Note 3], en évolution de +1,97 % par rapport à 2016 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Elle aurait été reconstruite à la fin du XVe début du XVIe siècle[26].
Deux nouvelles chapelles sont construites côté ouest en 1557. L'ancien clocher fut réparé en 1551 à la suite de la visite du vicaire Jean de Vallier, puis s'effondre en 1815. Il est reconstruit à l'emplacement actuel en 1821-1822. Un nouveau projet de restauration établi par Gustave Bourrières en 1864 est partiellement repris en 1872 par son associé Léopold Payen : les travaux de voûtement des deux premières travées de nef, de restauration de la façade occidentale (portail, oculus) et de construction de la sacristie sont effectués par l'entrepreneur Marc Planès sous la conduite de l'architecte T. Teulère en 1874[27].
La Fontaine Lavoir, couverte, dont la fontaine en pierre de taille a été réparée en 1833 et le lavoir, un bassin rectangulaire en pierre de taille, est doté de deux pierres à laver individuelles, a été construit en 1867[28].
Le village possède deux places, en face de la mairie avec le monument aux morts, et une depuis peu côté sud de la mairie. Le bâti est d'un grand intérêt, quatre maisons attenantes et un chai accolé à l'église datent du XVIe siècle, des maisons sont datées de 1687, 1780, une maison de maître possède un pigeonnier porche du XIXe siècle, à Miriassou un pigeonnier carré daté de 1690.
Le Moulin a farine situé au lieu-dit de Sabrecul, construit au XVIIIe siècle[29].
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )