Le canton de Celles (ou de Celle) est créé en 1790, en même temps que la plupart des autres cantons français[1]. Il est d'abord rattaché au district de Melle jusqu'en 1795 date de suppression des districts. En 1800, il est rattaché à l'arrondissement de Melle puis à celui de Niort en 1926, après la suppression de l'arrondissement de Melle.
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le canton de Celles-sur-Belle est conservé et s'agrandit. Il passe de 9 à 27 communes[2].
À la suite de la création de plusieurs communes nouvelles[Note 1], la composition du canton est révisée par un décret du [5]. Le nombre de communes est de 22.
Représentation
Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
Le canton de Celles avait deux conseillers d'arrondissement.
Docteur en pharmacie Maire de Celles-sur-Belle, conseiller d'arrondissement Membre de la Commission administrative départementale (1941-1943)[10] Nommé conseiller départemental en 1943[11]
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Chantal Brillaud et Jean-Claude Mazin (Union de la gauche, 38,64 %) et Valérie Couché et Jean-Pierre Griffault (Union de la droite, 31,92 %). Le taux de participation est de 50,09 % (8 559 votants sur 17 088 inscrits)[14] contre 50,44 % au niveau départemental[15] et 50,17 % au niveau national[16].
Au second tour, Chantal Brillaud et Jean-Claude Mazin (Union de la gauche) sont élus avec 54,37 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 48,48 % (4 048 voix pour 8 284 votants et 17 088 inscrits)[17].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[18]. Dans le canton de Celles-sur-Belle, ce taux de participation est de 30,28 % (5 155 votants sur 17 026 inscrits)[19] contre 32,03 % au niveau départemental[20]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Julien Chassin et Sylvie Cousin (Union au centre et à droite, 34,09 %) et Chantal Brillaud et Kim Delagarde (DVG, 30,53 %)[19].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[21], 31,89 % dans le département[20] et 30,41 % dans le canton de Celles-sur-Belle[19]. Chantal Brillaud et Kim Delagarde (DVG) sont élus avec 51,37 % des suffrages exprimés (2 451 voix pour 5 179 votants et 17 032 inscrits)[19],[22],[23].
Composition
Composition avant 2015
Le canton de Celles-sur-Belle regroupait neuf communes.
Liste des communes du canton avant le redécoupage de 2014
Entre 1999 et 2006, le canton gagne 947 habitants, soit une progression de 1,4 %/an. Toutes les communes voient leur population augmenter. Quatre communes affichent plus de 2 % d'augmentation annuelle, elles sont toutes situées à l'ouest du canton. Il s'agit de Mougon (+254 hab., +2,4 %/an), Fressines (+147 hab., +2,0 %/an), Thorigné (+145 hab., +2,1 %/an) et Aigonnay (+141 hab., +4,5 %/an). Sainte-Blandine et Prailles enregistrent plus de 1,5 %/an de hausse, alors que Celles-sur-Belle augmente plus faiblement (0,4 %/an).
Les communes de Beaussais et de Vitré ont fusionné le 1er janvier 2013 pour former la commune de Beaussais-Vitré, commune de 955 habitants (selon les recensements de 2010).
Démographie depuis 2015
En 2022, le canton comptait 22 781 habitants[Note 3], en évolution de −1,42 % par rapport à 2016 (Deux-Sèvres : +0,18 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Voir aussi
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
En 2022, le canton comptait 22 781 habitants[Note 3], en évolution de −1,42 % par rapport à 2016 (Deux-Sèvres : +0,18 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[13].
↑ a et bPopulation municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDécret n° 2019-1155 du 7 novembre 2019 modifiant le décret n° 2014-176 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Deux-Sèvres.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.