Il est interdit dans le pays par le décret du [1].
La loi 52 sur les stupéfiants, en vigueur à partir de 1992, punit de prison ferme la détention et la consommation de cannabis[4]. Le , l'Assemblée des représentants du peuple vote la suppression de toute condamnation automatique à la prison ferme pour détention ou consommation de stupéfiants, à commencer par le cannabis[5].
Réglementation
Utiliser ou posséder du cannabis est passible d'un à cinq ans de prison et de 1 000 à 3 000dinars d'amende. En vendre, en transporter ou en cultiver est passible de six à 25 ans de prison et de 5 000 à 100 000dinars d'amende.
La Tunisie utilise toujours l'analyse d'urine pour prouver les cas d'utilisation en l'absence de possession. Si celle-ci donne un résultat en dessous de vingt nanogrammes par litre, une personne peut être accusée de consommation par inhalation, passible de six mois de prison[6],[7].
↑ a et b(en) Summary of Annual Reports of Governments Relating to Opium and Other Narcotic Drugs, Vienne, Commission des stupéfiants des Nations unies, , p. 4.
↑(en) Summary of Annual Reports of Governments Relating to Opium and Other Narcotic Drugs, Vienne, Commission des stupéfiants des Nations unies, .
↑(en) Gabriel G. Nahas, Kenneth M. Sutin, David J. Harvey et Stig Agurell, Marihuana and Medicine, vol. I, New York, Springer Science & Business Media, , 826 p. (ISBN978-1-59259-710-9, lire en ligne), p. 4.
↑Thameur Mekki, « Une loi contre le cannabis et la jeunesse », Manière de voir, no 160, (lire en ligne, consulté le ).