Burnand

Burnand
Burnand
Blason de Burnand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise
Maire
Mandat
René Roussillon
2020-2026
Code postal 71460
Code commune 71067
Démographie
Gentilé Beurnanciaux
Population
municipale
122 hab. (2021 en évolution de −3,17 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 35′ 45″ nord, 4° 37′ 52″ est
Altitude Min. 219 m
Max. 403 m
Superficie 6,52 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Burnand
Liens
Site web burnand.fr

Burnand est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Au , Burnand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,4 %), terres arables (1,2 %), prairies (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Histoire

1793 : Saint-Martin-de-Croix, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Burnand[13]. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme Burnand, ont conservé leur nom révolutionnaire[14].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1971 Félix Jusseau    
mars 1989 janvier 2013 Michel Coulon[15]    
janvier 2013   Christian Galland    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 2], en évolution de −3,17 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
140431400375398398364372368
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
358343324314328342325277302
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
283261236222191195175171182
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
174154121113115122113113119
2015 2020 2021 - - - - - -
126122122------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Les vignobles du Mâconnais.

Vignoble

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le château de Burnand.
  • L'église Saint-Nizier. Cette petite église romane, sans doute construite entre 940 et 980, contient, dans la travée sous clocher et surtout dans l'abside, un ensemble de peintures d'une qualité exceptionnelle, qui a été mis au jour à partir de 1986 ; une double procession de saints au niveau des fenêtres, un christ en gloire avec le tétramorphe dans le cul-de-four[20]. Ce qui a valu le classement de cet édifice comme Monument historique[21] et une restauration soignée. La travée sous clocher a été modifiée au XIIe siècle : construction d'une petite coupole sur trompe et probablement reconstruction du clocher. Les peintures sont attribuables aux alentours de l'an mil (ou même plus tôt ?). Il y a eu une reprise générale de ce décor dans la seconde moitié du XVe siècle[22].
  • La chapelle romane Saint-Martin au lieu-dit Saint-Martin-de-Croix.
  • En bordure de la départementale 244, au sud de Saint-Martin-de-Croix : le site de l'ancien terrain « Vincent » de la Seconde Guerre mondiale, rappelé par une plaque explicative. « Sur cette colline du "Mont Pejus" portant le nom de code "Vincent" eurent lieu les parachutages de responsables importants de la Résistance, d'armement, de matériels et de moyens de transmission en provenance d'Angleterre pour la Résistance locale, au cours des nuits des 22 juillet et 8 novembre 1943, 5 et 28 avril, 29 juillet et 5 septembre 1944. Les messages opérationnels d'identification étaient : "L'éponge est humide", "Il a changé son billet", "Vincent a mis l'âne dans un pré", "Josette est devenue Grenobloise", "Grand-mère et 10 faisons les courses à midi 10" et "Le ton a changé". »

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Burnand Blason
Coupé : au 1er d'azur au croissant d'argent à dextre, au 2e de gueules plain ; à la divise d'or brochant sur la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Burnand et Mont-Saint-Vincent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Burnand ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
  14. Avec : Donzy-le-National, Laives, La Roche-Vineuse et Senozan.
  15. décédé en cours de mandat [1].
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Les peintures murales de Burnand », article d'Anne Feton paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 64 de Noël 1985, pages 14 à 16.
  21. Notice no PA00132941, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. Laurence Blondaux, Quelques peintures murales remarquables de Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 25-31.