Le village de Senozan dispose d'un petit centre-ville, où rues et ruelles tissent leurs liens autour d'une place arborée de platanes. L'église en est le site le plus élevé ; l'hôtel de ville, après avoir été abrité dans l'école publique du village jusqu'en 1983, est installé dans l'ancienne boulangerie café qui succédait à une sorte de relais de poste. Ce grand bâtiment à la poutraison ancestrale accueille désormais les salles municipales et les pompiers.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Senozan est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), zones urbanisées (14,1 %), forêts (13 %), prairies (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), eaux continentales[Note 5] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Les habitants, selon les anciens, s'appellent les Paquenas, on parle aussi de Paquenards et Paquenardes. Ce nom viendrait des bergers qui allaient faire paître leurs chèvres dans les pâturage, appelé à l'époque des Pâquis.[réf. nécessaire]
Histoire
Le château de Senozan, comme celui de Lugny, a été détruit par le feu au début de la Révolution française, durant la « Grande Peur » qui sévit en Mâconnais ; certaines bâtisses sont toujours visibles[15]. Ce château appartenait à cette époque au frère de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d'Autun puis ministre des Affaires étrangères de Napoléon Ier et de Louis XVIII. Avant cela, il appartint à de nombreux propriétaires successifs, notamment, au XVIe siècle, à Françoise de Maréschal[16].
1793 : Saint-Pierre-de-Senozan, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Senozan[17]. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme Senozan, ont conservé leur nom révolutionnaire[18].
Patrimoine
L'église Saint-Pierre de Senozan datant de 1729 est classée aux monuments historiques. Elle renferme des boiseries et de magnifiques peintures murales du XVIIIe en cours de restauration. Cette église est une des plus belles et une des plus riches du département et sans doute de la région.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 1 127 habitants[Note 6], en évolution de +0,71 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pour l'enseignement secondaire, Senozan, avec dix-huit autres communes, relève de la carte scolaire du collège « Victor Hugo » de Lugny.
Culte
Senozan appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
USSMS - Union Sportive Saint-Martin Senozan
Le club de football de l'USSMS fut créé en 1963. Le club compte près de 150 enfants, seniors et dirigeant lors de la saison 2011-2012. L'équipe fanion évolue en Promotion de District. La réserve quant à elle évolue en Deuxième division et l'équipe C est en Quatrième division.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sont à voir à Senozan :
à proximité du centre-ville, l'ancien château de la « Dame » de Senozan ;
l'église Saint-Pierre construite au début du XVIIIe siècle, édifice consacré du diocèse d'Autun, relevant de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux-en-Mâconnais (Lugny) ;
deux lavoirs.
Personnalités liées à la commune
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Pour approfondir
Bibliographie
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Site SNCF TER Bourgogne : Gare de Senozan lire (consulté le 22 septembre 2013).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Château qui fut investi et incendié le 28 juillet 1789. Source : Georges Lefebvre, La Grande Peur de 1789, Armand Colin, Paris, 1932.
↑« La dame de Senozan », article de Philippe Viardot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 152 de décembre 2007 (pages 20 et 21).
↑À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.