Brigitte Sy est née le dans le 10e arrondissement de Paris[1]. Après une licence de théâtre à l'Université de Vincennes et des séjours à Montréal et New York[2], Brigitte Sy suit des cours au Conservatoire expérimental de musique de Pantin[1].
Une biographie lui a été consacrée en 2024 par l'écrivaine Brigitte Brami[6].
Les réalisations de Brigitte Sy abordent de façon récurrente les thèmes de l'incarcération, de la cavale, de l'amour empêché[7]. Ces thèmes font écho à sa propre histoire : elle a été amoureuse d'un détenu en 1998 qu'elle a épousé. Les différents films réalisés par Brigitte Sy proposent des variations sur ses thèmes de prédilection[8].
Dans Les Mains libres (2010), la réalisatrice met en scène un amour entre un détenu, Michel, et une intervenante extérieure à la prison, Barbara, qui vient y réaliser un film avec des détenus. Le personnage de Michel est incarcéré pour un braquage.
La cavale
L'Astragale (2015) est l'adaptation de la vie d'Albertine Sarrazin, femme de lettres française. Le film s'ouvre sur l'évasion d'Albertine Sarrazin, alors incarcérée, lors de laquelle elle se casse l'os du pied nommé astragale. Il raconte ensuite l'idylle entre Albertine Sarrazin et Julien, le jeune homme qui l'aide dans sa cavale. Albertine Sarrazin est incarnée par Leïla Bekhti, Julien par Reda Kateb.
L'amour empêché
L'Endroit idéal (2009) est un court métrage, dont l'histoire est intégralement reprise dans Les mains libres.
Dans Les Mains libres, l'amour entre les deux protagonistes que sont Barbara et Michel est compliqué car il doit être caché. Il est en outre filmé dans un grand calme, loin des représentations des prisons bruyantes. Michel est incarné par Carlo Brandt, tandis que Barbara est incarnée par Ronit Elkabetz. Ce film comporte une part autobiographique[7].
On peut en outre noter la mise en abîme dans L'Endroit idéal et Les Mains libres, court et long métrages dans lesquels Brigitte Sy filme une réalisatrice qui filme des détenus en prison.
21 & 23 mars 1997 : Annette lève l’encre simultanément à la maison d'arrêt de la Santé et dans le Grand Foyer du Théâtre National de Chaillot par le moyen d'un duplex[2]