Le film s'inspire d'un vol survenu à Londres en 1971, le casse de Baker Street(en), après lequel l'argent et les objets précieux dérobés n'ont jamais été retrouvés.
Le film reçoit des critiques globalement positives. Sans être un succès commercial, il récolte plus de 60 millions de dollars au box-office.
Synopsis
Londres, 1971. Terry Leather est un voyou sans envergure qui s'est contenté de vols de voitures et de petites magouilles. Il est marié et père de famille. Un jour, l'une de ses amies, Martine, lui propose un vol avec effraction dans une banque de la ville. Pour Terry, il s'agit de la chance de sa vie.
L'enjeu : vider la salle des coffres où se trouvent argent et bijoux, en passant par un tunnel creusé depuis un commerce voisin, puis partager le butin. Martine n'a pas proposé le cambriolage uniquement pour l'argent. Récemment, à son retour du Maroc, elle a été arrêtée pour possession de drogue et s'est vu proposer un arrangement : éviter la prison et en échange récupérer des photos compromettantes concernant un personnage de la famille royale, prises par Michael Abdul Malik, militant controversé qui se fait appeler Michael X(en) (en référence à Malcolm X) afin de les remettre à une personne proche du gouvernement.
Au cours du cambriolage, disparaît aussi le carnet de comptes tenu par Lew Vogel, le propriétaire d'un club de strip-tease racketté par des policiers véreux. Celui-ci reconnaît un membre de la bande de Terry, qui avait joué dans un film qu'il avait produit. Vogel le capture et le fait torturer pour qu'il lui donne les noms de ses complices et pour récupérer son carnet de comptes, très compromettant pour certains policiers corrompus. Vogel obtient ainsi quelques noms des membres de la bande.
Sources et légende : Version Française (VF) sur VoxoFilm[2], AlloDoublage[3] et RS Doublage[4] ; Version Québécoise (VQ) sur Doublage Québec[5]
Production
Genèse et développement
Le film s'inspire d'un vol survenu à Londres dans la nuit du dans la Lloyds Bank du 187 Baker Street. L'argent et les objets précieux dérobés n'ont jamais été retrouvés. Les producteurs du film affirment que la presse britannique fut interdite de publication par une D-Notice émise par le gouvernement britannique dans le but probable de préserver la réputation d'un membre de la famille royale britannique[6],[7]. Selon les producteurs, ce film est une tentative de révéler les faits pour la première fois[8].
Le script s'intitule initialement Baker Street[9]. Harold Becker est d'abord pressenti comme réalisateur avec Elie Samaha et sa société Franchise Pictures à la production. Cependant, Franchise Pictures fait faillite.
Braquage à l'anglaise rencontre un accueil favorable de la part de la critique presse, puisque dans les pays anglophones, il obtient 79 % d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes, basé sur cent-quarante-deux commentaires collectés et une note moyenne de 6,7⁄10[11] et un score moyen de 69⁄100 sur le site Metacritic, basé sur trente-deux commentaires collectés[12]. En France, le site AlloCiné lui attribue une note moyenne de 3.8⁄5 basé sur 17 commentaires collectés[13].
Box-office
Au box-office, Braquage à l'anglaise totalise 66 143 005 dollars de recettes mondiales, dont 30 060 660 dollars sur le territoire américain pour un budget de production de 20 millions de dollars[14],[15]. En France, le long-métrage totalise 561 863 entrées après quatorze semaines resté à l'affiche[16],[17].