Les doubles voies de circulation sont séparées par un terre-plein central constitué d'une allée piétonne plantée de chaque côté par une rangée de tulipiers de Virginie, de part et d'autre de laquelle sont disposées des places de stationnement.
À l'emplacement de vergers et de moulins, Nicolas de L'Orme, riche bourgeois partisan de la Révolution française, décide de créer un nouveau quartier relié à Graslin et à Saint-Nicolas par de larges percées. En 1789, le « cours du Peuple », planté de 120 ormeaux, aboutit à la nouvelle place Mirabeau. Plus tard, la place et le boulevard, rebaptisés « Delorme » en 1795, deviennent une promenade appréciée des Nantais. La voie prend sa dénomination actuelle en 1936[1].
Le boulevard était bordé d'hôtels particuliers, qui ont progressivement été remplacés par des immeubles.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Statue d'Ange Guépin : le , les autorités rendent un hommage appuyé à l'une des figures de la cité, Ange Guépin (1805-1875). Chirurgien et humaniste. La réalisation de cette statue, initiée par les milieux de la médecine et par les élus de la république, est confiée au sculpteur nantais Charles-Auguste Lebourg et au fondeur Jean-Simon Voruz. Détruite pendant l'Occupation, elle est remplacée à la Libération par un buste de pierre réalisé par le sculpteur Alfred Benon[1].
Au no 1 se trouve un immeuble de la fin du XVIIIe siècle construit sur les plans de l'architecte nantais Mathurin Crucy.
no 9 de l'ancien boulevard Delorme : Alexandre Viot (1803-1889), armateur y habita
no 17 de l'ancien boulevard Delorme : la famille Cossé y demeura