Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
À la fin des années 1970, la rivalité est intense entre les deux tennismen Björn Borg et John McEnroe. Le calme et l'expérience du Suédois s'opposent à la fougue et au caractère explosif de l'Américain. Björn Borg, alors numéro un mondial, est une superstar mondiale, alors que McEnroe est fortement critiqué pour son attitude et son langage sur le court. Malgré le soutien indéfectible de sa fiancée Mariana Simionescu et de son entraîneur Lennart Bergelin, Borg est cependant rempli de doutes à l'idée d'aller chercher un 5e titre d’affilée lors du tournoi de Wimbledon 1980. La rivalité entre les deux hommes atteint notamment son paroxysme lors de la finale du tournoi, le .
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par le site IMDb.
Titre original : Borg McEnroe ou Borg
Titre français : Borg McEnroe ou Borg/McEnroe
Autre titre anglophone : Borg vs. McEnroe (utilisé par exemple au Royaume-Uni)
Le film reçoit des critiques plutôt positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film obtient 74 % d'opinions favorables pour 53 critiques et une note moyenne de 6⁄10[14]. Sur Metacritic, le film décroche une moyenne de 57⁄100 pour 13 critiques[15].
En France, le film obtient une moyenne de 3,5⁄5 sur le site Allociné, qui recense 24 titres de presse[16]. Du côté des avis positifs, Caroline Vié de 20 minutes écrit notamment « Gudnason est remarquable ». Dans Cinemateaser, Emmanuelle Spadacenta
décrit quant à elle le film comme « des portraits précis de deux hommes qui exprimaient différemment la même détermination ». Pour Françoise Delbecq de Elle« Le grand frisson est au rendez-vous ! ». Dans Le Dauphiné libéré, Jean Serroy écrit quant à lui « Un sujet en or pour un film qui non seulement fait revivre par une reconstitution léchée une des grandes rivalités sportives du siècle, mais qui illustre un art du scénario et de la dramaturgie que ne renierait pas Hollywood ». Éric Neuhoff du Figaro écrit notamment « Shia LaBeouf, teigneux, imprévisible et touchant, trouve là son meilleur rôle. Sverrir Gudnason est quasiment un sosie de Borg. On admire autant l'un que l'autre. Janus Metz filme ces gladiateurs des temps modernes à la bonne distance. » Stéphanie Belpêche du Journal du dimanche remarque que « On a beau connaître l'issue de leur duel ultra-serré, réputé être le "match du siècle", le biopic, passionnant et intense, parvient à maintenir le suspense ». Dans Les Fiches du cinéma, Michael Ghennam écrit quant à lui « Plus profond que le commun des biopics, le film de Janus Metz donne à voir les mécanismes psychologiques d’un champion ». Nicolas Guillermin de L'Humanité note « quelques invraisemblances, oubli ou anachronisme » mais apprécie la dramaturgie du film qui « offre une réjouissante plongée dans l’univers de la petite balle, blanche à l’époque, où les joueurs étaient des rock stars, pas encore aseptisés par le sport business ». Fabien Reyr du site Critikat souligne le travail du réalisateur qui « tire de ce match (et des semaines qui le précèdent) un film rondement mené, qui parvient à captiver et à maintenir de bout en bout une vraie tension, même si l’on en connaît l’issue »[16].
Du côté des critiques négatives, on peut lire dans les Cahiers du cinéma, sous la plume de Joachim Lepastier, « Sans surprise, tout mène au combat des chefs avec une emphase de réalisation (grosse musique, ralentis) et un recours abusif aux flash-back sur des traumas d’enfance qui ne rendent pas justice à l’engagement des deux interprètes ». François Forestier de L'Obs écrit notamment « Le dernier quart d'heure consacré au match donne très envie de revoir le vrai. Sport : un. Cinéma : zéro »[16].