Cette coupure appartient à la série des « billets bleus » fabriqués entre 1862 et 1882, série qui constitue les premiers billets modernes français.
Depuis la diffusion des techniques photographiques à partir des années 1848-1850, la Banque de France, pour faire face aux nombreux contrefacteurs, travaillait sur un projet de billet utilisant une encre colorée plus difficile à clicher (le bleu n’imprimait pas la plaque sensible). L'usage du « bleu céleste », importé de Saxe[2], est approuvé par le Conseil en 1862. D'autre part, l'impression du verso à l'identique inversé est abandonnée au profit d'une gravure différente.
↑Ces différentes dates et données suivantes proviennent du calendrier officiel de la Banque de France établissant les créations, émissions et retraits de tous les billets français. En ligne le 15 mai 2012.
↑Précisément, cette encre était fabriquée par la manufacture royale de Schneeberg.
Bibliographie et sources
Claude Fayette, Les billets de la Banque de France et du Trésor (1800-2002), C. Fayette Éd., 2003 - (ISBN978-2951634312)
*Tristan Gaston-Breton : Indispensable Billet. Petites et grandes histoires du billet de banque en France, Le Cherche midi, 2007 - (ISBN978-2-7491-0444-7)
M. Kolsky, J. Laurent et A. Dailly : Les Billets de France, 1707-2000, coll. « Histoire du papier-monnaie français », Les éditions du Landit, 2009